
Haute Vallée de Nizonne
15 juin 2025
- Le gouvernement publiera un décret sur la programmation pluriannuelle énergétique (PPE) avant la rentrée, sans attendre la fin de la navette parlementaire sur la proposition de loi «Gremillet» de programmation énergétique qui débute lundi à l'Assemblée, a annoncé le ministre de l'Industrie et de l'Energie. - Le Figaro - Ndlr: Le gouvernement n'a cure des institutions et veut passer en force, sans consultations.
14 juin 2025
- Eoliennes : marins pêcheurs et agriculteurs vent debout
Zones d’exploitation réduites, explosion des factures… Ils s’opposent au texte qui doit fixer la feuille de route énergétique de la France.
Après avoir obtenu, le 28 mai dernier, l’abrogation des ZFE (zones à faibles émissions) à l’Assemblée nationale, le mouvement citoyen des #Gueux, lancé par l’écrivain Alexandre Jardin, part en croisade contre la PPE3, le texte qui doit fixer la feuille de route énergétique de la France pour dix ans. A leur tête, les marins-pêcheurs prévoient des actions dès ce week-end dans les ports de France. Les agriculteurs suivront dans quinze jours.
La troisième programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) doit faire l’objet d’un débat parlementaire en séance plénière la semaine prochaine. Elle définit les priorités d’action du gouvernement en matière d’énergie renouvelable d’ici à 2035, avec pour objectif de diminuer la part de l’énergie fossile et d’atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050.
S’il n’est pas encore question de bloquer les ports, les pêcheurs veulent alerter l’opinion publique sur les conséquences de cette PPE3. « Cela se traduira par un doublement de la facture d’électricité des consommateurs pour financer ces énergies alternatives coûteuses, prévient Jean-Vincent Chantreau, président de l’Union française des pêcheurs artisans (UFPA). Comme pour les ZFE, on en a marre du diktat de Bruxelles et de Paris qui, une fois encore, nous imposent de nouvelles contraintes sans consultation ni études d’impacts économiques et sociaux sur nos territoires. »
Selon le responsable de l’UFPA, les premiers parcs éoliens installés en mer ne sont pas sans conséquences pour la pêche traditionnelle et côtière. « Nous sommes exclus des zones maritimes où se trouvent les parcs éoliens et devons aller pêcher plus loin, s’insurge-t-il. Nous consommons plus de gasoil, il y a moins de ressources et c’est plus dangereux. Cela condamne notre métier à terme. »
« Dès ce samedi, dans les ports méditerranéens, les bateaux vont arborer des draps blancs sur lesquels on pourra lire #NonAuxEoliennesEnMer, #PêcheursUnis, #MéditerranéeDebout, annonce Alexandre Jardin, dont le livre Les #Gueux s’est vendu à plus de 80 000 exemplaires. Les navires des autres côtes du littoral français vont leur embrayer le pas, et la mobilisation ira crescendo la semaine prochaine pour mettre la pression sur les députés. Les agriculteurs se joindront au mouvement samedi 28 juin. »
Dans une convergence des luttes, pêcheurs et agriculteurs pointent du doigt l’« aberration écologique » que représentent certains parcs éoliens marins ou terrestres implantés dans des zones protégées. « Si on était vraiment écologiste, en France, on ne construirait pas d’éoliennes ni de centrales agrivoltaïques dans des zones Natura 2000 ou de protection du littoral, peste Véronique Le Floc’h, éleveuse laitière bretonne et présidente de la Coordination rurale. Les agriculteurs ont besoin d’électricité pour les salles de traite, les tanks à lait, les frigos pour stocker les fruits et légumes mais aussi le fromage. Certains ont vu leur facture doubler depuis 2022. C’est insoutenable. Nous allons rejoindre le mouvement des pêcheurs avec nos tracteurs dans les Bouches-du-Rhône, la Charente et la Bretagne. »
Les opposants à la PPE3 soulignent également son coût. « En triplant les capacités installées d’énergies renouvelables intermittentes, la PPE3 ferait peser sur les Français une charge financière estimée à plus de 300 milliards d’euros d’ici 2035-2040, commente Jérôme Nury, député LR de l’Orne et membre de la commission de l’énergie. Ces coûts seraient, in fine, supportés par le consommateur, qui verrait sa facture doubler. » Ces énergies alternatives doivent être subventionnées par l’Etat à travers un prix de rachat garanti (200 euros le mégawatt) au-dessus des prix du marché, actuellement de 25 euros le MWh. La PPE a prévu une enveloppe de 150 milliards d’euros à cet effet auxquels s’ajoutent les frais de raccordement au réseau - dont ceux liés à l’éolien offshore, plus coûteux - estimés au total à près de 200 milliards. Un non-sens économique, dénoncent certains élus, alors que le pays produit plus d’électricité qu’il n’en consomme. « La France est devenue structurellement excédentaire en production d’énergie électrique. Avec les capacités déjà installées d’éolien et les contrats signés, nous dépassons l’objectif de Belfort de 37 GWh, défini par le président Macron en 2022. Nous demandons donc un moratoire sur l’éolien », poursuit Jérôme Nury, qui vient de déposer un amendement soutenu par son groupe devant la commission de l’énergie.
L’expérience de nos voisins espagnols, plongés dans le noir fin avril, est également dans toutes les têtes. « La trop grande importance des énergies intermittentes dans le mix énergétique en Espagne, autour de 70 %, s’avère dangereuse, remarque Pierre-Emmanuel Picard, secrétaire général de Vent des maires, une association qui regroupe 800 élus dont 520 maires. Elle a entraîné l’instabilité du réseau électrique ibérique et serait à l’origine de cette panne géante. » Eric de La Chesnais - Le Figaro.
- 241 milliards pour la relance du nucléaire européen. Dans son huitième programme indicatif nucléaire (PINC), la Commission européenne a chiffré à environ 241 milliards d’euros jusqu’à 2050 les investissements nécessaires à la mise en œuvre des plans des Etats membres en matière d’énergie nucléaire. Ce chiffre couvre à la fois le prolongement de la durée de vie des réacteurs existants et la construction de nouveaux réacteurs à grande échelle. Cela ne comprend pas les sommes nécessaires au développement de petits réacteurs modulaires (SMR), de réacteurs modulaires avancés (AMR), ni les microréacteurs et la fusion. La durée de vie de ces programmes va, pour certains d’entre eux, bien au-delà de 2050. La capacité installée nucléaire dans l’ensemble de l’Union devrait passer de 98 gigawatts (GW) en 2025 à 109 GW environ d’ici 2050. Elle viendra compléter les renouvelables, pour une électricité à 90 % décarbonée en 2040, estime la Commission. Elsa Bembaron - Le Figaro.
10 juin 2025
Invitation au lancement des comités départementaux (CODEP) pour une transition énergétique responsable, respectueuse des populations, de l’environnement et du cadre de vie
Cette initiative vise à mutualiser les revendications et les actions des associations au niveau départemental, à les relayer aux niveaux national et européen et à développer des synergies.
Sa raison d’être : partager les expériences locales face aux menaces qui pèsent sur nos territoires, et construire ensemble une mobilisation d’envergure contre les projets inutiles et dévastateurs. Coopérons activement, notamment en perspective des élections municipales de mars 2026, afin de faire entendre nos voix et de peser collectivement dans le débat public.
C'est pourquoi nous vous invitons le 14 juin 2025 à participer au lancement des comités départementaux et à définir les principes de mise en œuvre des actions mutualisées pour une transition énergétique responsable.
Comment participer au lancement des CODEP ?
Le 14 juin de 9h30 à 11h30. Merci de nous confirmer votre présence avant le jeudi 12 juin au soir auprès de retm@retm.fr, ou contact@ventdesmaires.fr, ou contact@ventdecolere.org
8 juin 2025
- Le mirage des interconnexions : quand l'Europe de l'énergie menace la souveraineté électrique de la France
Par Michel Faure , vice-président et Jean-Louis Butré , président de la Fédération Environnement Durable. Paris le 2/05/2025
L' Europe continue de rêver d'un grand marché unique de l'électricité, fluide, intégré, sans frontière. Et pour cela, elle pousse avec insistance à multiplier les interconnexions électriques entre États membres. L'argument est bien rodé : solidarité continentale, optimisation des ressources, sécurité d'approvisionnement. Pourtant, ce récit plat masque une réalité bien plus brutale. Car ces interconnexions, loin de résoudre les déséquilibres structurels de certains systèmes nationaux, les aggravent et les étendent à l'ensemble du continent. Pire, elles menacent directement la stabilité, les prix et la souveraineté énergétique de la France.
Depuis vingt ans, l'Allemagne a fait un choix radical : abandon du nucléaire, explosion des énergies renouvelables intermittentes, effondrement de la partie pilotable dans son mix. Quand les vents sont faibles et le soleil absent – ce qu'on appelle les épisodes de Dunkelflaute « marasme sombre » – son réseau s'effondre sans aide extérieure. Pour compenser, elle met tout sur l'importation d'électricité et l'activation des interconnexions. Autrement dit : elle exporte les conséquences de ses propres choix vers ses voisins.
La France en subit les méfaits. La France, dotée d'un système historiquement pilotable, est devenue le principal payeur de compensation. Nos centrales servent à équilibrer les caprices des ENR allemandes, espagnoles ou portugaises. Nos réseaux encaissent les flux inverses de charge. Nos prix sont tirés vers le haut par les coûts marginaux du gaz européen, alors que notre électricité est décarbonée à plus de 90 %. Et maintenant, sous la pression des institutions européennes et des lobbies industriels, on voudrait que nous investissions encore des milliards pour doubler ou tripler nos capacités d'interconnexion. Mais à quoi bon ?
Ce que l'on présente comme une solution est en réalité un piège. On ne résout pas un déséquilibre structurel en étendant ses conséquences à grande échelle. On ne stabilise pas un système en rendant ses voisins coresponsables de ses failles. C'est exactement ce que les épisodes récents nous rappellent. En novembre 2024, la Suède et la Norvège ont subi de plein fouet les déséquilibres allemands. Leur ministre de l'Énergie a parlé d'un système « merdique ». Et à juste titre.
La panne d'électricité espagnole est une des conséquences de l'intermittence : la récente crise espagnole suit le même schéma. Faute d'un système fiable, Iberdrola et ses partenaires industriels demandent plus d'interconnexions avec la France, accusée de ne pas être assez « solidaire ». Mais solidarité ne signifie pas soumission. La France n'a ni vocation ni intérêt à devenir la variable d'ajustement d'un continent qui a fait le choix de l'intermittence sans filet.
Il est temps de rappeler une vérité simple : aucune interconnexion, fût-elle géante, ne pourra jamais rendre pilotable ce qui est, par nature, aléatoire . Ce n'est pas en tressant une toile de câbles européens que l'on transforme l'éolien allemand ou le solaire ibérique en énergie stable et disponible à la demande. C'est une illusion technique et un non-sens économique. En 2000, avec 15 GW d'interconnexions, la France assurait ses échanges tout en gardant la maîtrise de son approvisionnement. Aujourd'hui, alors que notre production reste largement pilotable, on nous pousse à élargir encore ces interconnexions pour répondre aux défaillances des autres. Cela ne sert ni l'intérêt national, ni le consommateur français. Cela ne fait que diluer la responsabilité, accroître notre vulnérabilité, et favoriser des modèles énergétiques qui ont échoué.
Il faut avoir le courage politique de dire non. Non à une fuite en avant interconnectée. Non à une Europe de l'énergie construite sur l'illusion que l'aléa peut être mutualisée à l'infini. Non à un marché unique où la France perd ce qui faisait sa force : la maîtrise de son énergie, la stabilité de son réseau, et un prix accessible pour ses citoyens comme pour son industrie.
Il ne s'agit pas de rejeter la coopération : il s'agit de refuser une solidarité à sens unique, qui transforme un atout en handicap structurel. Pour cela, la France doit suspendre tout nouveau projet d'interconnexion tant qu'une révision complète du marché européen de l'électricité n'est pas engagée. Et si cela nécessite une brèche dans les dogmes bruxellois, alors assumons-la.
Parce que l'électricité n'est pas un marché comme un autre. C'est un pilier de souveraineté. Et la souveraineté, elle, ne se délègue pas.
4 juin 2025
- L’éolien rend fou : Puyrolland ou le village Babaorum qui valait 44 millions d’euros
Dans un article publié le 25 mai par le Parisien intitulé « Tous les coups sont permis : un promoteur éolien réclame 44 millions d’euros à un village de Charente-Maritime », on découvre, stupéfaits, que la commune de Puyrolland (200 habitants) est visée par une assignation assortie d’une demande de dommages intérêts délirante.
Nous voilà désormais à Puyrolland-Babaorum, village gaulois encerclé non par des légions romaines, mais par un illustre avocat au Barreau de Paris, Jean-François Copé, ancien Ministre Républicain, maire, et un promoteur éolien allemand tout-puissant. Et cette fois, pas de potion magique pour résister — seulement des assignations, des intimidations où selon le Parisien « tous les coups sont permis… » … et des millions.
Un nouveau seuil vient d’être franchi dans la farandole de l’absurde. La commune est attaquée pour avoir osé refuser une servitude de passage sur un chemin communal, permettant l’installation de sept aérogénérateurs géants dans un bocage déjà saturé. Et cette décision locale, prise semble-t-il en toute légitimité démocratique, pourrait lui coûter... 44 d’euros.
Sans préjuger du bien-fondé des arguments des parties, on croyait naïvement qu’une collectivité locale pouvait encore décider de l’usage de ses sentiers. Mais non. Le simple fait de dire « non merci » devient une faute à huit chiffres. Si l’air reste gratuit, le refus de le turbiner, lui, semble désormais facturé à prix d’or.
Avec un budget communal annuel estimé à 300 000 €, la somme réclamée équivaut à plus de 140 années de fonctionnement — soit près de 30 générations de maires qu’il faudrait mobiliser pour éponger une dette surgie d’un projet refusé. Il ne resterait plus qu’à vendre la mairie, l’école, les bancs publics… et peut-être même le clocher.
Puyrolland n’est pas qu’un point sur la carte. C’est devenu un symbole. Celui d’un petit village de la France rurale qu’on croyait oubliée, mais qui refuse de plier face aux coups de pales et aux pressions juridiques.
Quand l’argent souffle à 300 km/h, il déracine tout. Sauf, parfois, la dignité. - FED
1er juin 2025
Electricité : Les prix vont-ils exploser ? La vidéo événement à ne pas manquer. André Merlin, Fondateur et ancien Président de RTE, Vincent Delahaye, sénateur de l’Essonne, membre des commissions d’enquête sur l’électricité.
La Fédération Environnement Durable vous recommande de visionner l’entretien diffusé sur Thinkerview le 20 mai 2025, qui connaît un succès viral avec déjà plus de 140 000 vues sur YouTube. Autour du thème crucial : "Electricité : les prix vont-ils exploser ?"
Ce débat argumenté et sans langue de bois réunit deux intervenants majeurs :
Ils y dévoilent les failles actuelles de la stratégie énergétique française et européenne, les dérives du marché unique, les risques d’un système devenu instable, et les enjeux explosifs autour des interconnexions, du prix de l’électricité et de notre souveraineté énergétique.
Un contenu important à diffuser largement pour alerter citoyens, élus et médias.
Regarder la vidéo sur YouTube : https://www.youtube.com/watch?app=desktop&v=4cECbyta92Y
31 mai 2025
- Communiqué aux députés européens de France, aux maires de France et aux associations
Copie M. Nury, M. Bourgeaux, M. Dive, M. Lepers, M. Rolland, M. Vigier, Mme Gruetles député(e)s signataires de l'amendement CE131
Le 30 mai 2025. Politique énergétique : un changement de cap est possible. Nous vous appelons à nous rejoindre dans un combat crucial pour l’avenir de nos territoires : celui d’une politique énergétique rationnelle et équilibrée, créatrice d'emplois pérennes en phase avec les attentes des citoyens et des élus des territoires, décarbonée et avec un objectif de réduction du coût de l’électricité pour les citoyens et les entreprises.
Deux rendez-vous clés vous attendent (contactez nous pour participer à ces rendez-vous essentiels)
• A Bruxelles, le 4 juin 2024
• A Paris, le 14 juin 2024 (participation possible en visioconférence)
Une nouvelle dynamique nationale et européenne
• Le 24 mai, dans 42 départements français, des associations ont adressé à leurs préfets et aux présidents de Conseils départementaux une demande de moratoire sur la politique énergétique actuelle.
• Le 29 mai, 7 députés ont déposé un amendement demandant un moratoire sur l’éolien terrestre et maritime et le solaire dans le cadre de la loi portant programmation nationale et simplification normative dans le secteur économique de l'énergie.
• Le 4 juin à Bruxelles à 10h30 devant le Parlement européen, des délégations issues d’une dizaine de pays européens interpelleront le Parlement européen pour exiger un changement radical de cap énergétique et pour exiger un moratoire sur l’éolien terrestre et maritime et les champs solaires en zones agricoles.
• Le 14 juin à 9h30 à Paris et en distanciel, les comités départementaux français se réuniront à Paris à la veille d’un débat parlementaire majeur à l’Assemblée nationale. Après les débats le 28 avril au Sénat et le 6 mai à l’Assemblée nationale, il devient clair qu’une prise de conscience émerge, que "quelque chose ne tourne pas rond" dans notre stratégie depuis 30 ans. - Vent des maires, RETM, Vent de Colère
- Sur terre ou en mer, ces projets éoliens qui exaspèrent les amoureux du patrimoine
Des plages du Débarquement à la roche de Solutré, pétitions et recours judiciaires se multiplient pour tenter d’empêcher leur installation.
C’est un département qui compte parmi les moins ventés de France… Et qui voit, depuis plusieurs années, se multiplier les projets éoliens. De plus en plus démesurés. « La Saône-et-Loire, qui dispose d’un patrimoine bâti, paysager et culturel exceptionnel, bénéficiant de quatre labels « Villes et Pays d’art et d’histoire », va-t-elle bientôt accueillir les plus hautes éoliennes de France ? », s’alarment les associations de lutte contre ces projets, réunies en une fédération départementale, Vent de Sottise. Alors que le décret définissant la programmation pluriannuelle de l’énergie 2025-2035 (PPE-3) en France devrait être publié cet été, de nombreuses alertes se font entendre de la part de la société civile, inquiète d’un « saccage paysager » et d’une « perte d’attractivité » des campagnes. « Sous couvert de « transition », s’effare Julien Lacaze, président de l’association Sites & Monuments, la PPE-3 prépare, en seulement dix ans, la transformation de nos territoires ruraux en zones semi-industrielles ! »
L’"évaluation environnementale stratégique" de cette PPE-3 l’admet : « Les éoliennes modifient le paysage dans lequel elles s’insèrent par leur hauteur, leur envergure, leur positionnement et leur nombre, souligne le rapport gouvernemental. À long terme, le développement de l’énergie éolienne présente des risques de saturation du territoire. Une fois que les sites les plus propices auront été exploités, les développeurs de nouveaux projets pourraient se tourner vers des sites moins consensuels ».
« Comment, après un tel constat, considérer que le doublement de la production d’énergie éolienne terrestre comme le développement massif de l’éolien en mer - qui pourrait atteindre une vingtaine de structures offshore en 2035 -, prévus dans la PPE-3, auront un "impact neutre" sur les paysages et le patrimoine ? », s’étonne Julien Lacaze. - Extrait -Le Figaro
- Dans les fermes, les éleveurs dénoncent des effets alarmants sur la santé des bêtes.
Mais qu’est-il arrivé aux chèvres de France et Jean-Philippe Bourgois ? Installés depuis 2008 à Vendegies sur Ecaillon, dans le Nord, les éleveurs ont vu leur troupeau décimé, il y a quelques mois, sans raison apparente. Y aurait-il un lien avec l’implantation, l’été dernier, de deux parcs éoliens à proximité de la ferme ? Alors que plusieurs éleveurs constatent des troubles inexpliqués au sein de leurs troupeaux, une sénatrice s’interroge sur l’impact des champs électromagnétiques générés par des équipements comme les éoliennes, antennes relais et autres lignes à haute tension. « J’ai moi-même été alertée par de nombreux éleveurs bovins, témoigne Kristina Pluchet, sénatrice LR de l’Eure, elle même agricultrice. C’est encore, hélas, un sujet trop peu pris au sérieux du fait d’une pression démesurée des opérateurs d’énergies renouvelables. »
Florissante, la chèvrerie de l’Ecaillon fournit Rungis, de grandes enseignes, des crémiers, des restaurateurs parisiens. « Mais tout a basculé en août 2024, raconte Lorraine Bourgois, la fille des éleveurs. Il y a d’abord eu de violentes diarrhées, une baisse de 70 % de la production laitière ; 138 chèvres sont mortes en quelques mois. On a fait des tests à n’en plus finir, sans résultat concluant. Ni les vétérinaires, ni les experts n’ont trouvé quoi que ce soit. » L’ensemble du troupeau a dû être remplacé en un an.
Cet hiver, à deux reprises, quelques bêtes sont déplacées chez un ami, à 17 kilomètres. « Et là, mes chèvres qui ne produisaient plus que 0,8 litre par jour, ont retrouvé leur production normale de 2,6 litres !, détaille Jean-Philippe Bourgois. On s’est aperçu que chez nous, elles ne buvaient pratiquement plus dans l’abreuvoir, car elles prenaient un petit coup de jus en s’abreuvant. J’ai fait venir deux géobiologues qui ont tous deux incriminé les courants vagabonds, dus aux éoliennes. Désormais, on a la contrainte de remplir six bassines en plastique toutes les deux heures trente. » L’éleveur, qui a perdu 120 000 euros, a dû se séparer d’un salarié et doit encore racheter une quarantaine de chèvres pour reconstituer son troupeau. Porter plainte ? « Moralement, je suis déjà très éprouvé, et je n’ai pas envie de me ruiner avec ça, lâche-t-il. J’ai du mal à croire que je vais gagner face aux géants de l’industrie éolienne, même si je sais qu’il y a plusieurs milliers d’éleveurs dans mon cas… »
A Puceul, au nord de Nantes, Didier Potiron et sa femme, Murielle, ont constaté que leurs 320 vaches ne voulaient plus venir se faire traire au robot. « Après l’installation, en octobre 2012, d’un parc de 8 éoliennes à 700 mètres de la ferme, progressivement nos vaches ont maigri, raconte le fermier ligérien. D’autres présentaient une baisse d’immunité, provoquant la mort pour certaines. On a perdu 450 animaux en dix ans. Trente expertises scientifiques ont eu lieu sur cette période sans qu’aucune d’entre elles ne donne d’explication convaincante. »
Après son passage sur l’exploitation, le Groupe permanent pour la sécurité électrique (GPSE), créé en 1999 par l’Etat pour instruire les dossiers litigieux, financé par les opérateurs électriques, a tiré des conclusions qui vont dans le sens de l’éleveur : « Il existe une concomitance entre l’installation du site éolien et les troubles observés sur l’exploitation. » Mais cela n’a pas été plus loin.
Face à la multiplication de ces cas troublants, la sénatrice Pluchet s’interroge sur l’impact des champs électromagnétiques générés par des équipements comme les éoliennes, antennes relais et autres lignes à haute tension. « À chaque fois qu’un parc éolien s’implante à proximité d’une ferme, la santé des animaux se dégrade, affirme-t-elle. Ils ont des récepteurs sensoriels beaucoup plus développés que nous, et quand ils vont à l’abreuvoir, ils se prennent des micro décharges. On voit des effets sur la production de lait… Beaucoup d’éleveurs se trouvent aujourd’hui dans des situations catastrophiques. » « Mais aujourd’hui, déplore l’élue, il y a une fin de non-recevoir de la part de l’État. Il faudrait financer une recherche impartiale ! »- Eric de La Chesnais Stéphane Kovacs - Extrait Le Figaro
- Mauvais vents
L’écologie se débarrassera- t-elle bientôt de ses obsessions punitives ? Cette semaine, les députés ont mis un coup d’arrêt salutaire aux ZFE (zones à faibles émissions, qui restreignent la circulation des véhicules les plus anciens), un de ces acronymes qui écorchent la langue autant que le bon sens. Personne, évidemment, n’est favorable à la pollution, mais la pureté de l’air peut-elle vraiment s’exempter de justice sociale ? Les bonnes intentions font rarement de bonnes politiques : si simple soit-il, cet adage mériterait, assurément, d’être un peu plus médité.
A travers la France, les affairistes de l’éolienne convoitent aujourd’hui des implantations de plus en plus extravagantes. Coloniser les campagnes et les façades maritimes ne leur suffit pas : saccager les paysages de Proust près de Combray, défigurer les plages du Débarquement ou encercler le château de Lamartine de mâts métalliques géants ne les effraye plus. Emmanuel Macron n’a-t-il pas pourtant lui-même relevé la baisse d’« acceptabilité », dans le cœur des Français, de ces mastodontes dont les pales monumentales glacent le regard et défigurent les perspectives ? La guerre en Ukraine, le cavalier seul de l’Amérique, le changement de pied de l’Allemagne sur le nucléaire et, tout récemment encore, le black-out en Espagne n’ont-ils pas suffisamment souligné les enjeux de l’indépendance énergétique ?
Qu’importe ! La « transition » semble, aux yeux de certains idéologues, sans cesse revendiquer de nouvelles victimes expiatoires.
Le « climat » réclame-t-il vraiment tant d’absurdité ? Il y a fort à parier que non. Transformer les terroirs en champs de pylônes et les villages en repoussoirs, saboter les hauts lieux de notre histoire ne fera pas de nous de bons amis de la planète, mais de bien piètres Terriens, hôtes ingrats de tant de magnificence. Il faut espérer qu’après les « gueux », les amoureux des paysages, gardiens de nos contrées qui se mobilisent aujourd’hui, sauront rappeler quelques bonnes âmes à la raison. Car « sauver la planète » commence, à n’en pas douter, par chérir ses beautés. - Le Figaro
27 mai 2025
- Une petite commune rurale de Charente-Maritime est dans la tourmente, en lutte contre un mastodonte allemand de l’industrie de l’éolien dont Jean- François Copé, maire de Meaux et figure des Républicains, est... l'avocat ! Le maire LR de Meaux est le conseil de l'Allemand WindStrom qui réclame 44 millions d’euros à Puyrolland (200 âmes).
A Puyrolland, la tension est électrique. Dans ce petit coin de France, niché entre La Rochelle et Angoulême et où vivent 200 âmes, un combat d’irréductibles Gaulois s’est engagé. David se dresse contre Goliath. Et le géant ne va pas faire de cadeau. Attirée par de belles promesses, la fameuse fortune du dieu Eole, la petite commune s’engage dans un projet au début des années 2010 avec la filiale française de la société allemande WindStrom. L'installation de sept éoliennes est donc prévue et autorisée par arrêté préfectoral en 2019. Quelques années plus tard, le conseil municipal se rebiffe et change d’avis face à l’évolution du projet. « Les éoliennes sont toujours plus grandes, toujours plus grosses, avec des pâles de 60 m… La dimension des engins nécessaires à leur installation est telle qu’ils doivent couper des haies, élargir et consolider les voies d’accès en rognant sur les champs attenants », explique au Parisien Thierry Giraud, le maire de la commune. Avec une cinquantaine de propriétaires concernés, qui se sont constitués en association, l’édile refuse d’accorder une servitude de passage au promoteur éolien. En effet, pour accéder aux parcelles qui attendent leurs géants de fer, il faut emprunter chemins communaux et privés. - BVoltaire
26 mai 2025
- Nous sommes heureux de vous annoncer l’admission de notre pourvoi auprès du Conseil d’État.
Pour rappel, ce pourvoi avait été déposé le 24 mai 2024 devant le Conseil d’État par Asso3D, la SEPANSO Dordogne et sept collectivités territoriales (communauté de communes du Pays de Saint-Aulaye, communes de Saint-Aulaye-Puymangou, La Roche-Chalais, Servanches, Saint-Aigulin (17), Médillac et Bazac (16)) contre l'arrêt de la cour administrative d'appel de Bordeaux du 26 mars 2024, qui a rejeté nos requêtes contre l’arrêté du 20 avril 2021 du préfet de la Dordogne portant dérogation à l’interdiction de destruction d'espèces protégées concernant le projet de la société Ferme éolienne des Grands Clos sur le territoire des communes de Saint-Aulaye-Puymangou (4 éoliennes) et de Parcoul-Chenaud (1 éolienne) et contre l’arrêté du 20 avril 2021 du même préfet portant autorisation d’exploiter le parc éolien.
L'admission a été prononcée par décision non motivée du président de chambre. L’admission signifie que, pour le Conseil d’Etat, le pourvoi comporte au moins un moyen « sérieux » qui mérite d’être débattu.
L’affaire est désormais mise à l’instruction contradictoire. - Asso3D - Défense du val de Dronne et de la forêt de la Double
24 mai 2025
- Situation des EnRi en France et en Europe Les communautés européennes constatent les effets néfastes des surcapacités et du déploiement désordonné de ces énergies de plus en plus déconnectées des besoins réels et sans réelle stratégie économique. Les conséquences de cette politique incohérente incluent :
• Gaspillage d’argent public : appels d’offres et investissements coûteux, ne correspondant pas à la demande ou à la rentabilité, notamment avec la surproduction depuis 2023, provoquant volatilité et prix négatifs.
• Dégâts environnementaux et patrimoniaux : destruction des paysages, sites culturels, dommages à la biodiversité, avec des impacts sur la santé des populations et le bétail dus au bruit et aux effets électromagnétiques et, saturation visuelle.
• Impacts socio-économiques : augmentation des prix de l’électricité, dépendance accrue aux importations de matières premières, marginalisation d’énergies contrôlables et fiables comme la géothermie, la biomasse et les pompes à chaleur, essentielles à la stabilité et à l’accessibilité.
1.1. Face à ces enjeux, nous demandons avec force :
1. Un moratoire en France sur toute nouvelle installation à grande échelle d’éolien terrestre, offshore, et solaire au sol jusqu’à ce que des évaluations d’impact socio-économique et environnemental indépendantes soient réalisées en France comme dans tous les Etats membres, ainsi que l’abrogation des quotas imposés et des sanctions associées.
2. L’adoption d’un cadre français et européen d’évaluation d’impact prenant en compte critères économiques, environnementaux et sociaux, garantissant l’optimisation des investissements.
3. La reconnaissance des énergies thermiques renouvelables contrôlables (géothermie, biomasse, biogaz, pompes à chaleur) comme éléments clés d’un mix équilibré, durable et résilient.
4. Une coordination avec les associations patrimoniales et environnementales, pour préserver le patrimoine culturel et naturel menacé par la course aux installations.
1.2. Intérêt d’une stratégie énergétique française et européenne intégrée Une approche fragmentée et court-termisme risque d’aggraver les coûts, dégrader notre environnement et provoquer un mécontentement sociétal. L’Union européenne doit adopter une démarche unifiée, transparente, fondée sur l’évaluation d’impact. Elle doit :
• Garantir la stabilité et l’équilibre du réseau en assurant un juste équilibre entre les énergies contrôlables et pilotables et les sources variables.
• Maîtriser les dépenses publiques en évitant la surcapacité et la volatilité du marché.
• Préserver notre patrimoine culturel et naturel pour les générations futures.
• Réduire notre dépendance énergétique et nos importations de matières premières, en valorisant nos ressources locales.
- Les Etats-Unis restent la première puissance nucléaire civile mondiale, avec 94 réacteurs opérationnels mais leur âge moyen croît (42 ans). Face aux besoins croissants en électricité tirés notamment par l’essor de l’intelligence artificielle, et à la volonté de certains pays de décarboner leurs économies, l’énergie nucléaire connaît un regain d’intérêt au niveau mondial.
La France, qui avec 57 réacteurs reste le pays le plus nucléarisé par habitant, a annoncé en 2022 un nouveau programme de 6 voire 14 réacteurs, le premier attendu en 2038. La Chine, particulièrement active, égale désormais la France avec 57 réacteurs sur son territoire et en a 27 autres en construction. La Russie reste quant à elle le premier pays exportateur de centrales, avec 26 réacteurs en chantier dont 6 chez elle. - Le Figaro
23 mai 2025
- Raisons communespour un moratoire sur l’éolien terrestre, l’éolien en mer et le photovoltaïque au sol
O Absence d’évaluations économique, sociale et environnementale de l’intérêt public de financer de massivement ces énergies intermittentes alors que l’électricité française est déjà décarbonée à 95% ;
O Aucune complémentarité réelle avec les énergies historiques, permanentes et pilotables « bas carbone », risque pour la sûreté et la sécurité de la production lié à une modulation excessive des réacteurs nucléaires ;
O Inutilité, surproduction nette d’électricité en France, 16 % exportée en 2024 (90 TWh) et baisse structurelle de
la consommation électrique résultant de l’efficacité et de la sobriété énergétique, des prix élevés ;
O Surproductions en France, en Europe provoquant des prix de marché volatiles, voire négatifs selon la météo ;
O Première cause des augmentations régulières du coût complet de l’électricité (investissements RTE, Enedis, prix garantis, subventions) et due coût de la vie des Français et la compétitivité des entreprises ;
O Néfastes pour la réduction du CO2 en France : les éoliens terrestre et en mer polluent 2 à 3 fois plus que le nucléaire et l’hydraulique, 9 fois pour le photovoltaïque. Nécessité de centrales à flamme 10 à 15 fois polluantes en l‘absence de vent et de soleil ;
O Dégradation de la dépendance énergétique de la France, les équipements sont importés (sauf l’assemblage avant installation...), dépendance à des matériaux stratégiques non disponibles en France ni souvent en Europe ;
O Déstabilisation des réseaux transport et distribution d’électricité et de fréquence (onduleur vs alternateur). Raisons spécifiques additionnelles pour l’éolien terrestre
O Filière énergétique la plus refusée par les Français ;
O Atteintes majeures aux patrimoines culturel, historique, environnemental et mémoriel ;
O Dégradation de la santé des résidents proches et des élevages (Saturation visuelle et encerclement des résidents bruits, effets stroboscopiques, effets électromagnétiques, infrasons jusqu’à 10 km...) avec distance trop faible aux habitations (DE : 10 fois la hauteur) ;
O Industrialisation et destruction préjudiciable des paysages ruraux. Raisons spécifiques additionnelles pour l’éolien maritime
O Risque sur la sécurité de la navigation maritime ;
O Atteinte directe et avérée aux Grands Sites de France : toutes les zones existantes et projetées sont localisées devant un Grand Site de France ;
O Technologie de l’éolien posé unanimement refusée durant le débat public « La Mer en débat » en termes d’acceptabilité et non maîtrisée en France (Importation, même de Chine pour les mâts...) ;
O Technologie de l’éolien flottant non mature (sous-stations/câbles de raccordement) et non maîtrisée en France ;
O Energie la plus chère en coût complet, surcoûts des raccordements et des flexibilités des centrales équivalant à 1 centrale nucléaire ou 30 parcs terrestres) ;
O Energie très fluctuante qui impacte le plus gravement la stabilité des réseaux en cas de vent fort. Raisons spécifiques additionnelles pour le photovoltaïque au sol
O Production intense et inutile de mars à octobre entre 10h00 et 16h00, périodes de plus faibles consommations ;
O Incapacité de répondre aux pointes hivernales en cas de grand froid ;
O Imposition de modulations dangereuses et quasiment impossibles à mettre en œuvre par EDF en raison de la faible durée du pic d’ensoleillement ;
O Risque de cybersécurité sur les électroniques ( 70% des onduleurs sont importés hors d’Europe)
O Impact sur le compte de résultats d’exploitation d’EDF, forcée à exporter à bas prix cette production inutile, en raison de l’impossibilité de moduler la production pilotable sur des périodes aussi courtes ;
O Industrialisation et destruction préjudiciables des paysages des espaces ruraux ;
O Atteinte au potentiel agronomique, artificialisation des sols, baisse des rendements des terres agricoles ;
O Impact sur le coût financier de transmission des terres et la rentabilité des exploitations agricoles ;
O Energie la plus destructrice d’espace par MWh produit (1000 fois plus que le nucléaire et 8 fois plus que l’éolien).
Madame la Préfète de Dordogne,
Objet : 3ème loi de Programmation Pluriannuelle de l’Energie
Au moment de la concertation sur la Programmation Pluriannuelle de l’Energie (PPE3), en périodes de fort endettement, de pénurie budgétaire et de faible croissance pour la France :
- 80 sénateurs et députés demandent solennellement au gouvernement de ne plus subventionner les énergies renouvelables qui minent notre système électrique ;
- l’Académie des Sciences souligne : les incohérences entre les données des productions et consommations d’énergie et d’électricité, le manque de justification chiffrée et la baisse considérable des moyens de production électrique pilotables qui fragilisent déjà la stabilité des réseaux ;
- 10 anciens prestigieux dirigeants de l'histoire énergétique de notre pays, dénoncent le développement à marche forcée des énergies renouvelables - EnR.
Autant de nombreuses voix faisant autorité et qui s’élèvent pour dénoncer l’inutilité des énergies renouvelables, ainsi que leurs coûts exorbitants : gaspillage d’argent public provoquant des inquiétudes sur l’augmentation du coût de l’électricité pour les Français et les entreprises.
Les productions des éoliennes et solaires photovoltaïques, faussement appelées « énergies vertes » sont de fait plus polluantes et dispendieuses que celles de l'hydraulique et du nucléaire national :
- éolien terrestre : 2 fois plus coûteux et 2,5 fois plus polluant en CO2,
- éolien en mer : 4 fois plus coûteux et environ 3 fois plus polluant,
- photovoltaïque : 3 fois plus coûteux avec 9 fois plus de CO2.
Le cumul des productions éoliennes et photovoltaïque est inférieur à l’électricité excédentaire exportée par la France vers des pays européens voisins.
En synthèse, plus polluants en CO2, plus onéreux en coûts de production et fournissant une électricité excédentaire : accélérer les déploiements d’éolien terrestre et en mer, ainsi que du photovoltaïque comme le planifie la PPE 3, serait encore plus inutile, coûteux, nuisible à la stabilité du réseau de distribution et destructrice des environnements.
Dans ses documents de novembre 2024, les principales hypothèses de la Direction Générale de l’Energie et du Climat pour la PPE3 sont d’une part la forte augmentation de la consommation électrique et d’autre part une baisse importante des énergies fossiles en moins de 10 ans.
Or, du fait de la production déjà superflue des énergies éoliennes et photovoltaïques, ces hypothèses jugées irréalistes par l’ensemble des parties prenantes, sont les seules justification des fortes accélérations de déploiement de ces énergies renouvelables intermittentes - EnRi.
Ignorant les alertes de la société civile issues de la concertation de l’automne 2024, cette 3ème phase de la PPE propose au contraire, de multiplier par 2 l’éolien terrestre, par 5 le photovoltaïque et par 37 l’éolien maritime ; amplifiant toujours plus les risques que les EnRi font courir au système historique français de production électrique pilotable.
En France, comme en Europe, la surproduction des capacités d’énergies électriques intermittentes déjà installées est néfaste pour le prix de l’électricité qui devient nul, voire négatif sur le marché européen. Aux coûts de production il convient d’ajouter ceux des réseaux supplémentaires pour distribuer cette production non prévisible et de mauvaise qualité. Et de plus, dans les contrats actuels, les promoteurs et exploitants sont
indemnisés lorsque leur production est « effacée » (déconnectée du réseau) en cas de surproduction.
Verser des compensations aux exploitants lors de l’effacement de leurs d’éoliennes, est un non-sens injustifiable.
Depuis le Projet de Loi de Finances 2025, l’effacement des surproductions importantes de l’éolien et du photovoltaïque dont les conséquences technique et économique de modulation et d’arrêt des réacteurs nucléaires sont en partie réduites. Mais les EnRi restent néfastes pour la flexibilité du réseau et la stabilité de sa fréquence.
Paradoxalement, avec la croissance non contrôlée des éoliennes et photovoltaïques installées en Europe, en raison des effacements de plus en plus longs et nombreux, et donc du nombre croissant d’indemnisations accordées aux promoteurs, cette surproduction contribue à augmenter encore le prix de l‘électricité.
Ces informations ont été communiquées en février et mars 2025 aux cabinets du Premier Ministre et du ministre de l’Énergie, avant la nouvelle phase de consultation de la PPE3.
Par ailleurs comme la loi le précise, le projet de décret ne prévoyait pas de passer préalablement par une loi de programmation énergétique au Parlement. Aucune urgence ne justifie une telle décision.
Le résultat a été immédiat avec des levées de boucliers des parlementaires, des acteurs de la société civile, des associations environnementales, comme des acteurs de l’Energie et des scientifiques indépendants appelant à la suspension de ce projet.
Après deux débats sans vote, le 28 avril à l’Assemblée Nationale et le 6 mai au Sénat, le Gouvernement envisage une reprise du document de programmation de la PPE3 pour le compléter par les éléments manquants avant un processus parlementaire conforme.
Pour ces raisons nous vous faisons part des six demandes transmises aux députés et aux sénateurs avant les récents débats au Parlement sur la souveraineté énergétique.
1. Moratoire sur les éoliens terrestre, maritime et sur le photovoltaïque en zone agricole
L’Annexe 1 détaille les raisons des demandes de moratoire, 8 sont communes à l’ensemble des énergies renouvelables intermittentes, d’autres sont spécifiques à chaque énergie. Elles ont été présentées au cabinet du Premier Ministre le 8 février 2025 et au cabinet du ministre de l’Energie le 13 mars 2025. Chacune de ces raisons précise les conséquences techniques et économiques pour le système énergétique français.
Avec les avis convergents d’autorités sur ces énergies : non pilotables, superflues, dispendieuses au vu de l’endettement du pays, inefficaces pour la décarbonation de la production d’électricité française (déjà décarbonée historiquement à plus de 95%), nous attachons une réelle importance à la prise en compte des raisons d’un moratoire . D’autant plus qu’après l’incident majeur survenu fin avril dans la péninsule ibérique, ces avis factuels sont maintenant révélés et connus de la grande majorité des Français
Il conviendrait également de traiter les cas des projets en cours d’instruction, ou d’installation, dont la mise en service aggraverait les risques sur le réseau et les dépenses publiques correspondantes.
2. Stop au gaspillage d’argent public et à la destruction de l’environnement
Du point de vue de l’intérêt général et en raison du caractère inutile et dangereux de nouveaux projets, ce serait, à nos yeux, une faute grave de persévérer dans l’engagement de nouvelles dépenses publiques sur ces projets contre-productifs qui sacrifient inutilement les patrimoines historique, culturel, naturel et mémoriel de dizaines de millions de Français.
3. Prise en compte des énergies thermiques renouvelables dans la PPE3
Les récentes publications du Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement – Cérema - complétées par les échanges avec les élus et les agriculteurs de nombreux départements, confirment qu’à plus de 50%, les maires préfèrent développer les filières de pompes à chaleur, géothermies de surface, réseaux de chaleur, biogaz, biomasse et photovoltaïque en grande toiture (uniquement pour des consommations locales).
Après avoir étudié, avec plus de 40 départements, le développement progressif et régulier de ces filières sur les territoires français, le Réseau Energies Terre et Mer -RETM- estime leur potentiel entre 500 et 600 TWh en 2050. Ce qui en ferait la 1ère source d’énergie en France à cet horizon.
En raison d’approches artisanales et insuffisamment soutenues par la puissance publique dans une vision systémique depuis l’amont jusqu’à l’aval, ce potentiel est sous-développé.
RETM propose l’instauration d’un guichet unique pour ces énergies dans chaque département, et la montée en ressources et compétences des syndicats départementaux de l’énergie pour ces filières.
Des appels à manifestation d’intérêt lancés par la puissance publique remplaceraient avantageusement les appels d’offres de la Commission de Régulation de l’Énergie pour l’éolien et le photovoltaïque ; offres désormais inutiles. Ces nouvelles filières contribueraient à réindustrialiser des territoires français.
L’autoconsommation collective et en circuit court d’électricité photovoltaïque en grande toiture ; le remplacement des radiateurs électriques par des pompes à chaleur air/air ; la chaleur du rayonnement solaire ; la production de biogaz, sont des filières abondantes, durables et disponibles rapidement sur la totalité du territoire national. Ces filières feraient baisser les coûts de l’énergie, en contribuant à la réindustrialisation et au développement économique du pays de façon plus juste et équilibrée, à la souveraineté énergétique, à la décarbonation et à la compétitivité de notre économie.
4. Intérêt supérieur majeur de réduction du coût de l’électricité
Depuis 15 ans le prix de l’électricité a doublé pour les ménages et triplé pour les entreprises. Avec les nouveaux développements prévus dans le PPE3, l’explosion de ces prix est un risque certain pour le coût de la vie des ménages et la compétitivité des entreprises.
C’est un intérêt public majeur, français comme européen, d’entreprendre toutes les actions pour maîtriser ces prix. A commencer par les coûts les plus évidents à supprimer rapidement en raison de l’inutilité avérée en France, de l’éolien et du photovoltaïque :
- stopper toutes les subventions et indemnisations pour ces énergies superflues qui ne contribuent pas à la décarbonation de l’économie française ;
- transférer exclusivement aux exploitants de ces filières, tous les coûts de réseaux consécutifs à leurs intermittences et non flexibilités, qui sont actuellement répercutés aux contribuables, aux ménages et aux entreprises ;
- et enfin, développer une fiscalité appropriée aux promoteurs, étrangers pour la plupart, et dont les profits prélevés sur les consommateurs nationaux remontent hors de France.
5. Respect des avis des élus et des enjeux du développement des territoires
Pour que ces propositions réussissent, notamment dans les territoires ruraux ou littoraux, l’implication des élus et des acteurs territoriaux est essentielle. Les compétences disponibles au sein des Pôles d’Équilibre Territoriaux et Ruraux – PETR - ou des Territoires d’industrie peuvent être mutualisées et coordonnées au niveau départemental, échelons de plus forte proximité avec les maires que l’échelon régional, notamment pour le choix des sites de développement.
Après l’expérimentation précipitée et sans cesse repoussée de la définition des ZADER, les prochains mois permettraient de structurer plus posément cette démarche au sein des territoires dans l’attente d’une loi de Programmation et de Souveraineté énergétique sur le long terme (50 à 60 ans) et de son premier décret pluriannuel.
6. Reprise totale de la PPE3 et étude des impacts préalablement aux investissements
Le manque d’évaluation dans la PPE3, pourtant clairement définie par la loi et par les pratiques déjà mises en œuvre dans d’autres domaines de l’économie française, est probablement la raison des constats d’inadéquation et d’incohérence formulés aujourd’hui par pratiquement tous les acteurs publics et privés concernés.
La reprise en profondeur de la PPE3 devient inéluctable. Avant toute idéologie ou politique politicienne, il est nécessaire qu’elle s’appuie enfin sur des bases rationnelles et solides avec une évaluation socio-économique comparant les performances et impacts techniques, économiques, sociaux et environnementaux de différents scénarios réalistes avant d’orienter des investissements publics de plusieurs centaines de milliards d’euros pour les prochaines décennies.
En attente d’une décision sur ce sujet, des propositions en ce sens ont déjà été faites au groupe de travail parlementaire Armand-Gremillet sur la PPE3.
Nous vous prions d’agréer, Madame la Préfète, l’expression de notre haute considération.
Copies : Mme Marie-Claude Varaillas, sénatrice de la Dordogne
M. Serge Mérillou, sénateur de la Dordogne
Mme Nadine Lechon, députée de la 1ère circonscription de Dordogne
M. Serge Muller, député de la 2 ème circonscription de Dordogne
Mme Florence Joubert, députée de la 3ème circonscription de Dordogne
M. Sébastien Peytavie, député de la 4ème circonscription de Dordogne
Vent Debout - Vents Contraires - Vent des Maires - Réseau Energies Terre&Mer - Vent de Colère
20 mai 2025
- Moratoire sur l’éolien terrestre, l’éolien en mer et les champs solaires en zone agricole
J-5 avant l’action nationale du 24 mai
Soyons nombreux le 24 mai après-midi devant les mairies et les préfectures* de département pour exiger une politique énergétique stable et durable sans intermittence et demander un moratoire sur l’éolien terrestre, l’éolien maritime et les champs solaires en zone agricole
Nous gagnons un peu de terrain face au gouvernement.
Nous pouvons encore arrêter les projets néfastes, revenir vers une politique énergétique raisonnable, si nous continuons à renforcer notre mobilisation
Merci de cliquer sur le lien ci-dessous vers la pétition. Vous y trouverez également les actions prévues pour le 24 mai, qui seront actualisées chaque jour.
Signez la pétition nationale - Vent des maires
15 mai 2025
- Moratoire sur l’éolien terrestre, l’éolien en mer et les champs solaires en zone agricole. J-10 avant l’action nationale du 24 mai
Soyons nombreux à nous mobiliser dans les départements français le 24 mai à 15h00 devant les mairies* des chefs-lieux de département pour révéler les vérités cachées des énergies intermittentes qui détruisent notre cadre de vie et notre économie :
• Multiplication du prix de l’électricité par 2 pour les particuliers et par 3 pour les entreprises ;
• Surproduction des EnR intermittentes en France et en Europe ;
• Inutilité en France dont l’électricité est décarbonée à 98% ;
• Déstabilisation du réseau électrique français et risque de black-out ;
• Explosion des dépenses publiques (coûts des réseaux et indemnisations des promoteurs) ;
• Destruction de nos paysages qui ne sont pas à vendre ;
• Destruction de nos patrimoines culturel, historique, environnemental et mémoriel ;
• Atteinte à la santé des riverains et des élevages.
Après la révélation des vérités cachées depuis 20 ans par les promoteurs, les demandes d’audience sont transmises au préfet et au Président du Conseil départemental pour stopper les projets engagés et non mis en service dont les dommages et les impacts sur notre cadre de vie sont révélés depuis le printemps 2023.
Après les nombreuses alertes des scientifiques et de la société civile, le Gouvernement et le Parlement ont décidé dans la loi de finances 2025 de stopper à partir du 1er avril 2025 la production éolienne et solaire des parcs en service quand il y a trop d’électricité produite par rapport à la consommation.
Cela confirme l’inutilité des centaines de milliards d’euros investis dans les EnR intermittentes (éolien, solaire et adaptation des réseaux) depuis 20 ans.
Soyons nombreux à dénoncer le 24 mai ce scandale financier, économique, social et environnemental et à demander un moratoire.
(*) Merci de mentionner aux signataires votre présence pour les prises de parole à partir de 15h. L'heure et le lieu précis peuvent légèrement varier selon les départements. - Réseau Energies Terre&Mer, Vent des Maires, Vent de Colère
14 mai 2025
- Energie : soyons, enfin, sérieux ! Extraits
Le débat s’enferme ainsi dans des caricatures binaires et stériles : éco anxieux contre climatosceptiques, réalistes contre idéalistes, ultralibéraux contre étatistes, européistes contre eurosceptiques, techno solutionnistes contre décroissantistes, et, bien sûr, pronucléaires contre pro renouvelables. À l’échelle des Vingt-Sept, le principe de neutralité technologique doit s’imposer. Ce combat n’est pas encore gagné, comme le prouve la discrimination du nucléaire dans les critères d’éligibilité aux financements de la Banque de l’hydrogène.
Le combat suivant est de faire reconnaître à l’échelle des Vingt-Sept la valeur de la « pilotabilité » d’une source de production d’électricité, autrement dit sa capacité à s’adapter en toutes circonstances à la consommation. Hors des sources fossiles (centrales à gaz et à charbon), l’hydroélectricité et le nucléaire sont incomparablement meilleurs à ce jeu que les énergies intermittentes. Ces dernières doivent être dotées de capacités de stockage, ce qui en renchérit le coût (Ndlr: la faisabilité n'est pas acquise).
Le parc nucléaire historique de la France doit, dans ce contexte, être reconnu à sa juste valeur. C’est déjà le cas dans les faits, à défaut de l’être dans les textes et dans les paroles officielles. - Bertille Bayart, Le Figaro
12 mai 2025
- Blackout espagnol : alerte ignorée, future catastrophe annoncée ? Exclu : comment l’énergie solaire a causé le black-out en Espagne. Extraits.
On voit clairement que jusqu’à dix heures, le kWh fourni au réseau était payé. Les producteurs étaient payés pour cela. A partir de onze heures, ce n’était plus le cas et même, à partir de midi, il fallait payer pour écouler son énergie. Les prix étaient négatifs !
Que font alors les gros producteurs industriels ? Devinez ?
Ils se déconnectent en masse ; bien sûr il ne s’agit pas des petits clients domestiques raccordés sur les réseaux basse tension mais toutes les grosses fermes solaires le font et toutes instantanément. Ils le font d’autant plus que, même déconnectés, ils continuent à être payés !
Ce comportement est celui des photovoltaïques français mais est exactement le même pour les exploitants de parcs espagnols. Ces prix sont valables pour toute l’Europe ! ou plutôt, pour être plus exact, cette surproduction potentielle est valable pour toute l’Europe.
Et ils se reconnectent en masse et tous ensemble, lorsque le prix du kWh, vers 16 heures, redevient positif. (Lorsque le réseau n’est plus en surcharge de production).
Lorsque la production a commencé à excéder la consommation sur la plaque Européenne, , ou risquait d’y arriver, le mécanisme des prix négatifs s’est mis en place.
En Espagne, les panneaux photovoltaïques ont donc été déconnectés en masse. Quand on voit des responsables incapables d’expliquer d’où a bien pu venir cette perte instantanée de 15 GW (15000 MW), on rêve et on se dit que ces gens ne sont pas à leur place ! ou plutôt, ils la ferment pour ne pas perdre leur job ! C’est de l’auto censure ! Et c’est en fait une variante de la corruption généralisée des décideurs. Une honte !
En fait, techniquement, c’est semblable à ce qu’on a observé en France : ils ont perdu la plus grande partie des panneaux solaires photovoltaïques. D’où les 15000 MW de perte ! Rien d’étonnant donc ! Facteurs très aggravants: les panneaux solaires n’ont aucune inertie mécanique. - FED
10 mai 2025
- La réalité de l'inutilité complète des EnRI est confirmée, démontrée par plusieurs organismes indépendants qui ont publié leurs analyses dans les médias, il est évident qu'aucune installation d'éoliennes sur terre ou en mer, et panneaux photovoltaïques supplémentaires n'est nécessaire.
Même au delà de la décennie puisqu'avec la prochaine génération de réacteurs à neutrons rapides permet de consommer les déchets à vie longue et de réduire leur volume et leur radiotoxicité, offrant ainsi une solution durable pour la gestion des déchets nucléaires français pour plusieurs centaines ou milliers d'années. Enfin apparaissent les premières déconnexion forcées du photovoltaïque et de l'éolien. Les chutes brutales dans l'éolien et du photovoltaïque sont autorisées pour RTE depuis le 1er avril.
Avant, ces 2 filières étaient connectées prioritairement sur le réseau, jusqu'à faire écrouler les prix du marché, qui en deviennent négatifs.
Malheureusement, les exploitants perçoivent encore une indemnité compensatoire, comme si leurs installations produisaient pour RTE !
L'exportation est quasi permanente de la surproduction des EnRi. Analyse faite sur la production d'électricité par filière du 2742025 au 07/05/2025.
Un moratoire pour différer de nouveaux projets d'EnRI tout en maintenant le PV en toiture, ne semble pas la solution.
Seul l'arrêt rapide de tous les projets en cours doit être envisagé. - Vents contraires 24
8 mai 2025
- « Cette panne démontre le danger du tout renouvelable ! » - Nicolas Meilhan - Tocsin
« Cette panne démontre le danger du tout renouvelable ! » - Nicolas Meilhan - YouTube Note: mettre le curseur au départ pour la lecture.
- Eolien: la belle illusion Eolien - La belle illusion - YouTube Note: mettre le curseur au départ pour la lecture.
7 mai 2025
- Black-out électrique ibérique : l’étau se resserre autour des renouvelables. - BVoltaire
L’électricité du réseau est du courant alternatif circulant à une fréquence extrêmement précise de 50 Hz à ± 0,2 %. Cette fréquence témoigne de l’équilibre production/consommation qui doit être assuré à chaque seconde : s’il y a plus de demande que d’offre, la fréquence baisse ; a contrario, si l’offre est supérieure à la demande, la fréquence augmente.
Ce courant alternatif peut être fourni directement par des machines tournantes (aussi appelées « alternateurs ») opérant dans toutes les centrales classiques (charbon, fioul, gaz, nucléaire, hydroélectricité) mais aussi à partir de certaines éoliennes récentes. Tournant à la même vitesse que la fréquence du réseau, ces machines dites « synchrones » permettent, seconde après seconde, de garder un équilibre entre ce qui est produit et ce qui est consommé. En revanche, une centrale solaire (mais aussi la plupart des éoliennes aujourd’hui en service) fournit du courant continu qui, pour être injecté dans le réseau, doit être transformé en courant alternatif à l’aide d’onduleurs. Contrairement aux machines tournantes synchrones, les onduleurs n’ont pas la capacité de stabiliser le réseau.
Rappelons enfin que, étant intermittente (on ne sait jamais à l’avance « ni quand, ni où, ni combien »), l’électricité renouvelable est injectée en priorité dans le réseau. En conséquence, en fonction de la météo, on demande à une partie des machines tournantes synchrones (notamment le nucléaire en France) de s’effacer pour faire place au solaire et à l’éolien.
Autant les intermittences sont souvent mises en évidence pour concurrencer les renouvelables, autant, en revanche, la nature continue de leur électricité est rarement débattue. Tant que la proportion d’énergies non renouvelables (ENR) reste faible (ce qui a été le cas jusque récemment), le réseau pouvait être stabilisé par les machines tournantes synchrones restées dominantes. Cependant, l’accroissement de la proportion d’ENR au-delà d’un certain seuil peut rendre la situation beaucoup plus risquée. C’est ce qui semble être arrivé en Espagne et au Portugal, la semaine dernière.
Le lundi 28 avril était une journée particulièrement ensoleillée, dans la péninsule Ibérique. Durant la matinée, la production solaire s’est accrue exponentiellement pour atteindre, vers midi, 60 % de la demande, à laquelle s’est rajouté 12 % d’éolien. Au moment du black-out, 72 % de la production provenait donc de sources intermittentes continues. Pour faire place à cet afflux de renouvelables, une grande partie des machines tournantes synchrones (principalement gaz et hydro en Espagne) avaient été arrêtées.
L’Europe entière aurait pu être plongée dans le noir. Pour des raisons qui n’ont pas encore été élucidées (il se peut — mais ce n’est pas prouvé — que ces instabilités soient dues à un excès instantané de solaire), à 12h32, la puissance du réseau ibérique a commencé à fluctuer violemment, entraînant une sortie de la plage de fréquence critique. En quelques secondes l’éolien et le solaire ont été arrêtés et 15 GW de puissance ont été instantanément perdus. La majorité des machines tournantes espagnoles ayant été stoppées pour faire place au solaire, la seule issue pour la péninsule était de faire appel à la solidarité française (seule frontière interconnectée au réseau européen). Mais, sous peine de voir son réseau également s’effondrer, l’Hexagone n’a pas été capable de répondre à une telle demande. Le problème aurait alors pu se reporter de pays en pays et plonger l’Europe entière dans le noir. Ndlr: cqfd
5 mai 2025
- Je n'ai pas pu résister à l'idée de me faire un petit plaisir avec cette magnifique démonstration espagnole quant l’incapacité des techniques actuelles à synchroniser des dizaines de milliers de générateurs éoliens et photovoltaïques entre eux sans qu'il puisse un moment ou à un autre entrer en résonance jusqu'à faire détruire toutes les protections et sécurités. Dès les années 1920; M. Nyquist l'avait démontré.
Grande première nationale et en grandeur nature ! Après une tentative partielle en Allemagne il y a quelques temps, cette fois ci, ceux sont les fournisseurs d’énergies éolienne et photovoltaïque qui ont préparé une véritable démonstration de leurs incompétence et incapacités à fournir l'électricité dans tout un pays lorsqu'il en a besoin.
Preuve grandeur nature des désastres auxquels conduisent les politiques des "escrologistes". Dans sa version actuelle de la Programmation Pluriannuelle de l’Énergie - PPE3 - pour 2025-2035, et malgré tous les avertissements des institutions expertes en production électricité, le gouvernement nous prépare avec obstination des scénarios comparables pour 300 milliards d'euros. - Vents contraires
- Le « Réseau Energies Terre&Mer » (RETM) a noté avec une grande satisfaction la proposition de remettre un peu d’ordre, de raison et de rigueur dans le processus de programmation énergétique lors de l’intervention du Premier Ministre à l’Assemblée nationale le 28 avril 2025.
Parmi les études complémentaires nécessaires pour décider d’un investissement public de plusieurs centaines de Milliards d’Euros pour les prochaines décennies, nous proposons la réalisation d’une étude d’impact économique et financière de notre pays, comme mentionné par le député Henri ALFANDARI lors de la discussion sur le Projet de loi de simplification de la vie économique. Nous sommes convaincus que les énergies renouvelables doivent alimenter l’autoconsommation locale dans des circuits courts et non pas être connectées au réseau de transport d’électricité national à des coûts très élevés et avec des impacts majeurs sur la stabilité du système électrique.
Elle nous semble incontournable pour établir la rationalité économique des choix et comparer la performance des différents scénarios vis-à-vis des critères de souveraineté, d’abondance, de compétitivité et de décarbonation, mais aussi de durabilité, de réindustrialisation, d’emploi et d’équilibre des territoires, et enfin d’acceptabilité par les élus et les habitants.
- Presque une semaine après la méga coupure électrique qui a frappé la péninsule ibérique, la ministre espagnole de la Transition écologique a averti qu'il faudrait «de nombreux jours» avant de connaître son origine, évoquant à demi-mot la possibilité d'un dysfonctionnement initial venant d'installations photovoltaïques. - Le Figaro
4 mai 2025
- La Cour de Cassation a décidé, le 30 avril 2025, de casser le jugement au civil de la Cour d’ Appel de Nîmes, donc d’annuler la démolition des 7 éoliennes de Bernagues, sans 2è renvoi . Les associations ont dû faire 12 ans de procédures pour obtenir l’annulation du permis de construire de 2013, qu’une Cour de Cassation confirme en début 2023 le principe de la démolition en renvoyant l’affaire à la Cour d’Appel de Nîmes qui avait à nouveau ordonné la démolition le 7 décembre 2023 et … QUE S’EST-IL PASSÉ CETTE FOIS EN CASSATION?
Les permis de construire (Code de l’urbanisme) n’existent plus pour les éoliennes et sont remplacés par une autorisation environnementale (code de l’Environnement) qui, depuis le 1er mars 2017 remplace tous les permis (de construire, de défrichement, d’exploiter etc…). Le juge a estimé que celle- ci est acquise (droit d’antériorité pour les ICPE ) et qu’ainsi, elle vaut régularisation de permis de construire, même à posteriori. Ainsi , par un tour de passe-passe, la démolition des éoliennes de Bernagues nous est refusée !
Les modifications législatives successives au fil des années en faveur de la filière éolienne, ont permis cette décision opportuniste : nous avons demandé la démolition d’une construction, suivant à la lettre l’article L 480-13 du code de l’Urbanisme, à cause d’un permis de construire annulé deux fois par le Conseil d’Etat, …mais qui n’existe plus à ce jour !
Cependant, la lutte contre cette centrale d’éoliennes, symbole de l’éolien destructeur, n’est pas terminée : 1- Avec 5 autres associations, nous avons fait arrêter les machines pour une année par décision du tribunal correctionnel de Montpellier (au pénal), suite à la mort de l’aigle royal du massif de l’Escandorgue (cf-CP du 9 avril 2025 ci-joint). Voilà qui sauvera pour un temps de nombreuses espèces protégées.
Mais ce n’est pas tout !
2- Nous avons aussi fait une procédure devant la Cour administrative d’Appel contre un arrêté du préfet pour demander l’arrêt définitif des éoliennes (et leur démolition) à cause des négligences de ERL en matière de protection des espèces protégées : en particulier, sans avoir demandé ni obtenu une
dérogation pour destruction d’espèces protégées, leur autorisation environnementale doit être refusée ou annulée, selon de nombreuses jurisprudences du Conseil d’Etat… Serait-ce le dernier talon d’Achille des promoteurs éoliens ? - Collectif pour la Protection des Paysages et de la Biodiversité 34-12 - Ndlr: révélateur de l'état calamiteux de la "justice" en France.
3 mai 2025
- PPE3 le gouvernement recule. Les avertissements dont ceux de la FED ont été entendus.
La PPE encore repoussée, menaces sur le solaire et l’éolien en mer
https://www.greenunivers.com/2025/04/la-ppe-encore-repoussee-menaces-sur-le-solaire-et-leolien-en-mer-389213/
C’est devant une Assemblée nationale quasi vide que le Premier ministre a introduit aujourd’hui le débat sur la « souveraineté énergétique de la France ». Ce débat sans vote était souhaité par le gouvernement pour tenter de calmer les oppositions à la programmation pluriannuelle de l’énergie pour les dix ans qui viennent, dite PPE 3. « La PPE n’est pas écrite d’avance », a assuré François Bayrou. Il a promis que les « avis de chacun seront pris en compte » et que le texte ne sera publié que « d’ici la fin de l’été », après l’examen de la proposition de loi (PPL) du sénateur Daniel Gremillet (Vosges, LR) adoptée par la Chambre haute en octobre dernier. Entre la PPE et la PPL, le calendrier initial se retrouve inversé. - GreenUnivers
- Anne Lauvergeon et François Gemenne : extraits. «Sur l’énergie, l’Allemagne s’est fait berner par les Russes, et la France… par les Allemands»
L’erreur énergétique allemande, c’est un aveuglement diplomatique sur la Russie. Les Allemands ont choisi d’appliquer les principes de Montesquieu - est-ce la raison de leur pouvoir de séduction en France ? , selon lesquels, en faisant du commerce avec la Russie, ils pourront ensuite apaiser leurs relations avec ce pays. Ce choix peut s’expliquer par le fait que l’Allemagne a en partie été sous le joug communiste.
Les Allemands se sont fait berner par les Russes, au point de leur acheter leur politique énergétique. L’ex chancelier allemand Gerhard Schröder a été nommé au conseil de surveillance de Gazprom, avant de renoncer à son poste. Nombre de spécialistes de l’énergie allemands siègent chez Gazprom et, dans l’autre sens, de nombreux agents russes sont envoyés en Allemagne afin, d’une certaine manière, de piloter la politique énergétique allemande depuis Moscou.
A.L. - Les Allemands se sont fait berner par les Russes et, nous, nous nous sommes fait berner par les Allemands. Ils ont été stratégiquement intelligents en se battant, au niveau européen, contre tous les gazoducs ne passant pas chez eux. Ensuite, ils ont utilisé leurs fondations et les grandes organisations comme Greenpeace, les Amis de la terre ou WWF pour promouvoir leur modèle, au détriment du nucléaire.
A.L. - La France a multiplié les erreurs. On a fait partir des milliers de talents, qui travaillaient chez Areva, sous prétexte que le nucléaire n’avait pas d’avenir. On a aussi coupé le groupe en deux, alors que c’est ce modèle qui a inspiré tous nos concurrents, de la Chine à la Russie en passant par les Etats-Unis. Résultat : on n’a pas vendu un seul réacteur depuis quinze ans, alors que la Russie a désormais 25 contrats en dehors de ses frontières. Areva était le numéro un mondial de l’industrie nucléaire. Aujourd’hui, le leader est russe, le numéro deux est américain (Westinghouse), le numéro trois est chinois.
Les 56 réacteurs nucléaires d’EDF (sans compter l’EPR de Flamanville), le deuxième parc nucléaire au monde, ont une productivité de 67 % ; elle est inférieure de 30 % à la moyenne mondiale. Comment expliquer que la France soit seulement à 67 %, une des plus mauvaises performances mondiales ? Seul le comité exécutif d’EDF peut répondre à cette question.
Un secret si bien gardé, par Anne Lauvergeon, Grasset, 208p., 18,50€. Grasset- Le Figaro
2 mai 2025
- Déclaration de politique énergétique du Premier Ministre : des inquiétudes et que lques avancées.
RETM, Vent de Colère et Vent des maires appellent à la mobilisation le 24 mai dans chaque département.
Gaspillage massif d’argent public, destruction de l’environnement, mise en danger du système électrique.
Nous réitérons notre exigence d'une étude d'impact des énergies renouvelables intermittentes (éolien, solaire au sol), tant sur le plan environnemental que socio-économique, absente de la PPE3. Aujourd’hui nous risquons un gaspillage d’argent public et une dégradation massive de nos territoires ruraux. Sans compter la mise en danger du système électrique et un blackout comme en Espagne.
- [POINT DE VUE] L’ignorance coûte plus cher que l’uranium - Boulevard Voltaire
30 avril 20235
- Panne d’électricité en Espagne : quand un rapport alertait sur les risques liés aux énergies renouvelables
Lors de la publication de ses résultats financiers de l’année 2024 en février dernier, le gestionnaire du réseau électrique espagnol avait évoqué de potentielles «coupures de production» liées à la «forte pénétration» des renouvelables dans le pays.
Le gestionnaire du réseau électrique espagnol avait alerté dans un rapport récent sur des risques «sévères» de coupures de courant liés à la «forte pénétration des énergies renouvelables» dans le pays, un problème néanmoins écarté ce mercredi par la présidente de l'entreprise. «La forte pénétration de la production renouvelable sans les capacités techniques nécessaires à un comportement adéquat face aux perturbations (...) peut provoquer des coupures de production», avait écrit Redeia, société mère de Red Eléctrica Española (REE), dans son rapport financier sur ses résultats annuels 2024 publié fin février. Ces coupures «pourraient devenir sévères, allant jusqu'à entraîner un déséquilibre entre la production et la demande, ce qui affecterait significativement l'approvisionnement en électricité», avait ajouté Redeia, en évoquant un risque «à court et moyen terme».
29 avril 2525
- Une panne géante d’électricité paralyse l’Espagne et le Portugal. « Le réseau espagnol est plus exposé aux énergies renouvelables, avec des variations de plus en plus intempestives. Le pays manque de solutions d’accompagnement, par exemple, pour contrebalancer l’arrêt d’un parc éolien et éviter que tout le système bascule », analyse Mathieu Bineau, directeur général de Voltalis. - Le Figaro
- Souveraineté énergétique : à l’Assemblée, Bayrou sous la menace du RN et de LR. « Nous devons tout mettre en œuvre pour amener le parc nucléaire existant à soixante ans et organiser la construction de nouveaux réacteurs nucléaires », a-t-il également plaidé. Et de se montrer très mesuré sur le futur de la filière photovoltaïque, comme sur les éoliennes, dont « l’acceptabilité diminue » et dont le « développement » ne donc « être » que « mesuré ».
Le débat a été marqué par les nombreuses critiques du Rassemblement national. Marine Le Pen a notamment reproché au pouvoir en place d'avoir « sabordé le modèle énergétique français issu des Trente Glorieuses », « ruiné » l’industrie, l’agriculture et provoqué « l’appauvrissement de millions de Français ». La présidente du groupe RN a également lâché : « Nous condamnons cette PPE (…). Nous refusons que vous couvriez la France de panneaux solaires chinois et que vous la défiguriez avec des éoliennes. » Et le député RN Jean-Philippe Tanguy de demander « de revoir de fond en comble » cette programmation, après avoir reproché au gouvernement de n’avoir « d’yeux que pour ces fous de gauche ».
Plus étonnant, la droite LR s’est montrée encore plus acerbe que le Rassemblement national, alors qu’elle participe au gouvernement de François Bayrou. La députée LR Justine Gruet a attaqué la volonté de l’exécutif de « doubler le parc éolien », une « absurdité économique ». « Ce qui vous manque, c’est le courage politique », a-t-elle également cinglé. Jérôme Nury, proche de Laurent Wauquiez, pointe une « succession d’atermoiements, d’abandons et de volte-face sur la question énergétique » avant de critiquer vertement un « décret scélérat qui contourne le Parlement ». Et de conclure, dans une menace de censure à peine voilée : « Retirez ce projet mortifère. Il y va de l’avenir de la France, et peut-être, de l’avenir de votre gouvernement. »
28 avril 2025
- François Bayrou aux prises avec la programmation énergétique de la France, une véritable bombe politique. Celle-ci sera discutée ce lundi à l’Assemblée nationale, puis le 6 mai au Sénat. Un débat sans vote, selon l’article 50-1 de la Constitution, concédé par François Bayrou à des parlementaires chauffés à blanc à l’idée de voir le gouvernement décider de la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) sans qu’ils aient leur mot à dire. La PPE telle qu’elle a été rendue publique pourrait donc être amendée au regard de l’examen de ce texte législatif. Et, une fois publiée, elle pourrait de nouveau être amendée, en fonction notamment du scénario actualisé de consommation d’énergie et d’électricité que dévoilera RTE, le gestionnaire du réseau de transport d’électricité, d’ici la fin de l’année. - Le Figaro.
27 avril 2025
- La France a-t-elle besoin d’autant de panneaux solaires et d’éoliennes ? - Le Figaro
La France a-t-elle besoin d’autant de panneaux solaires et d’éoliennes ?
25 avril 2025
- Le scandale PPE3 : quand l’Etat ruine le pays au nom des éoliennes et du solaire
Pendant que l’État racle les fonds de tiroir pour trouver 40 milliards pour boucler un avant projet de budget 2026, il s'obstine à vouloir dilapider des centaines de milliards dans une stratégie énergétique erronée : la Programmation Pluriannuelle de l’Energie (PPE3), dominée par les éoliennes et le solaire, qui en sont le symbole le plus coûteux et le plus inefficace
Une stratégie qui délaisse l’essentiel : une décarbonation fondée sur une énergie pilotable, stable et compatible avec les réalités économiques de notre société.
Une hémorragie budgétaire à ciel ouvert. Subventions à perte, appels d’offres déséquilibrés, extension de réseaux non utilisés, projets contestés localement : la PPE3 consacre plus de 300 milliards d’euros en première évaluation à un modèle énergétique fondé sur les énergies dites renouvelables ‘’intermittentes et aléatoires ‘’ - c’est-à-dire l’éolien et le solaire – qui ne tient pas debout.
Il est incompréhensible – voire irresponsable – que le Chef de l’Etat et le Gouvernement s’entêtent à soutenir une fuite en avant aussi coûteuse qu’inefficace.
Ce gaspillage fragilise l’équilibre des finances publiques, détourne des ressources essentielles, accélère l'augmentation du prix de l'électricité et ne répond pas aux besoins réels du pays.
Un rejet qui fait l’unanimité. Les voix sont désormais nombreuses et concordantes :
• L’Académie des sciences qualifie la PPE3 d’incohérente, irréaliste et nuisible.
• Plus de 160 sénateurs en ont publiquement demandé la révision.
• Le Haut Conseil pour le Climat pointe lui aussi les failles techniques et budgétaires du dispositif.
• Les médias nationaux révèlent le gouffre économique de ces choix idéologiques.
• De nombreux groupes d’experts dont ceux de la Fédération Environnement Durable5, de la Fondation Concorde6, du CEREME7, du HCEA8, du PNC9 ainsi que des personnalités reconnues internationalement comme Bernard Accoyer ancien président de l’assemblée Nationale, François Goulard ancien ministre délégué à l'Enseignement supérieur et à la Recherche, André Merlin10 Président Fondateur de RTE, Henri Proglio ancien Président d’EDF , Stéphane Piednoir Sénateur Président de l’Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques, dénoncent depuis des mois ces orientations.
• Sur le terrain les Français, de plus en plus nombreux, refusent l’implantation de nouvelles infrastructures éoliennes et solaires qu’ils jugent inutiles, destructrices pour la biodiversité et dévastatrices pour l’environnement.
La FED appelle le gouvernement à un sursaut de lucidité.
La PPE3 n’est plus un plan d’avenir : c’est un engrenage budgétaire et technologique.
Face à cette dérive, la FED demande :
• La suspension immédiate de tous les projets liés à l’éolien et au solaire agro voltaïque
• Un audit indépendant sur le coût réel de cette stratégie énergétique
• Un moratoire sur toute nouvelle décision jusqu’à révision complète de la PPE3
• La réorientation des financements vers des solutions énergétiques fiables, pilotables et adaptées aux réalités du pays.
23 avril 2025
- Le réseau électrique au bord de la rupture : quand la PPE3 pousse la France vers le black-out
La France se retrouve dans une situation de plus en plus instable : trop d’électricité quand on n’en a pas besoin, pas assez quand il en faut. Cette absurdité, fruit d’une politique énergétique fondée sur l’intermittence produite par les éoliennes et le solaire, menace directement la sécurité du pays. La PPE3, loin d’apporter des solutions, enfonce un peu plus le système dans le chaos.
Une « situation extrêmement tendue » pour assurer l'équilibre entre l'offre et la demande d'électricité en France : ce sont les termes "choisis" par RTE, le gestionnaire du réseau électrique, dans un courrier adressé à de nombreux acteurs du marché de l'énergie. Ce dernier pointe des « difficultés d'équilibrage du système », qui le contraignent à recourir à des moyens exceptionnels et coûteux pour maintenir la stabilité.
Le paradoxe est saisissant : en 2022, on craignait les coupures par manque d’électricité. En 2025, c’est la surcharge du réseau qui menace, en raison d’une surproduction, notamment due aux énergies renouvelables intermittentes.
Les sources dites "renouvelables" produisent massivement ... ou pas du tout, et toujours de façon non pilotable. Le 6 avril 2025, par exemple, plusieurs champs éoliens ont dû être arrêtés dans l'Yonne pendant 8 heures, les prix de l’électricité étant devenus ... négatifs. Trop d’offre, pas assez de demande, et un réseau incapable d’absorber ces "excès". Un véritable chaos électrique.
La conséquence est gravissime : plus on multiplie les installations éoliennes et solaires, plus on expose le réseau à un risque de rupture. L’équilibre en temps réel entre production et consommation, indispensable au maintien de la tension, devient de plus en plus difficile à assurer. RTE et l’ADEME, après avoir longtemps rassuré l’opinion avec des rapports optimistes vantant le "foisonnement", reconnaissent aujourd’hui une vérité que tout ingénieur électricien connaît : l’électricité ne se stocke pas, et il manque des capacités pilotables d’ajustement.
Le journal La Tribune s’est à son tour alarmé de la situation dans un article du 16 avril 2025, titré : "La France produit trop d’électricité au risque de faire sauter le réseau".
Ce constat rejoint l’analyse de nombreux experts : le système actuel atteint ses limites techniques et met en péril l’équilibre national.
André Merlin Président Fondateur de RTE dénonce sans relâche depuis des années cette politique électrique suicidaire
Or, la PPE3, défendue par Mme la Ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher, entend accélérer ce modèle déréglé : toujours plus de renouvelables intermittents, toujours plus de subventions, sans capacité de stockage suffisante ni plan de pilotage cohérent. C’est une fuite en avant technocratique, aveugle aux réalités du terrain, qui met en péril l’approvisionnement énergétique national, donc la sécurité du territoire.
Les signaux d’alerte se multiplient, mais le gouvernement semble déterminé à ignorer l’évidence. La PPE3, que l’exécutif souhaite imposer en catimini, contournant le débat et le vote parlementaire, est devenue un vecteur d’instabilité et de danger. Une révision immédiate s’impose.
Le modèle français d’électricité reposait sur la cohérence, la stabilité et le pilotage. Il est aujourd’hui sacrifié sur l’autel de l’intermittence. Le black-out n’est plus une fiction : il devient une hypothèse plausible si rien n’est fait pour corriger cette trajectoire. - FED
21 avril 2025
- PPE3 : le constat accablant de l’Académie des sciences
« Ce n’est plus un débat politique, c’est un constat scientifique. Le texte de la PPE3 est techniquement bancal, économiquement absurde, et stratégiquement dangereux », déclare la FED.
Ce que dit l’Académie des sciences :
• Chiffres incohérents et contradictoires, invalidant la crédibilité des scénarios proposés.
• Surcapacités absurdes en énergies intermittentes, sans possibilité de stockage crédible à court terme.
• Menace sur l’équilibre du réseau, surcoûts gigantesques, et gestion ingérable de la production électrique.
• Absence totale d’analyse économique sérieuse, malgré les enjeux nationaux.
La France mérite mieux qu’un pari aveugle : il est temps de revenir à une politique énergétique fondée sur les faits, la cohérence et l’intérêt général.
19 avril 2025
- Pas d’éoliennes en mer pour Donald Trump : « Elles rendent folles les baleines ». C’est donc en toute conformité avec ses engagements de campagne que le président américain vient de stopper le projet Empire Wind 1, de 810 MW. - BVoltaire
17 avril 2025
L’écologie est une réalité qu’il faut sauver, mais un programme par exemple comme celui de la transition énergétique du gouvernement français baptisé Programmation Pluriannuelle de l’énergie ( PPE3) n’est pas un projet écologique, mais un montage spéculatif, construit autour de subventions, de dérives idéologiques, de calculs politiques, d’engagement bilatéraux secrets et d’effets d’annonce.
Les subventions aux éoliennes ou au solaire à grande échelle, les obligations vertes ou les portefeuilles climat sont autant de produits financiers conçus pour nourrir des acteurs privés, non pour servir l’intérêt général ou la vraie lutte pour sauver le climat.
La FED appelle à un réveil politique
Face à cet écroulement : la Fédération Environnement Durable appelle à suspendre immédiatement la PPE3 et les subventions publiques aux opérateurs financiers et énergétiques s’étant engagés via ces alliances. Elle demande une évaluation indépendante du coût réel pour les citoyens et pour la souveraineté nationale de cette fuite en avant idéologique.
Alors que la Programmation Pluriannuelle de l’Énergie (PPE3) s’apprête à engager des centaines de milliards d’euros sur des modèles industriels
erronés , il est urgent d’ouvrir les yeux : même les acteurs de la finance quittent la scène.
Ce que l’on présentait comme “l’engagement historique de la finance pour la planète” révèle sa vraie nature : un simulacre de transition au service d’intérêts privés. - FED
14 avril 2025
- Energies et Territoires: état des lieux - Réseau énergies Terre et Mer - EEDAM - Vents contraires-24
LE PROJET DE PPE3, UNE REVOLUTION INDUSTRIELLE INUTILE POUR LE CLIMAT, CONTRAIRE AUX SPECIFICITES ET A LA SOUVERAINETE ENERGETIQUE DE LA FRANCE, MENAÇANTE POUR LA BIODIVERSITE DE SON LITTORAL ET DE SES CAMPAGNES
o Alors que le développement des énergies intermittentes ne contribuerait ni à sécuriser l’approvisionnement du mix électrique, ni à le décarboner, bien au contraire, ne serait-ce qu’en raison de ses diverses externalités propres (système, réseau, back-up), o Alors que leur coût complet d’implantation entraîne des hausses du prix de l’électricité insupportables pour les ménages et dissuasives vis-à-vis des nouveaux clients potentiels,
o Alors que la part visée dans le mix de production est porteuse de risque sérieux pour la fiabilité du système...
o Alors que présentées comme des énergies de transition de court terme (durée de vie d’env. 20 ans), les énergies intermittentes voient leur développement massif, boosté par une raison d’intérêt public majeur peu fondée, prendre l’allure de la construction d’un secteur électrique bis, mobilisant de lourds investissements et justifiant des traitements privilégiés, sans corrélation suffisante avec les investissements nucléaires de long terme en attente, les Gardiens du Large estiment que la gravité de la question, en période financièrement contrainte, impose que la PPE3 ne fasse
pas l’objet d’un simple décret mais soit soumise à un vrai débat parlementaire, sur la base d’analyses approfondies préalables, à coordonner par l’OPECST, de l’optimum économique du mix spécifique de la France.
Dans l’attente de ses conclusions, un moratoire de l’ensemble des projets ENRi doit être prononcé. - Gardiens du Large
13 avril 2025
Les exploitants d'éoliennes viennent de subir plusieurs condamnations judiciaires dont la portée est décisive. La Justice leur reproche de tuer des oiseaux rares. Pour Fabien Bouglé, auteur en 2021 de Nucléaire, les vérités cachées. Face à l'illusion des énergies renouvelables (Editions du Rocher), « c'est le début de l'hécatombe des condamnations pénales ». Un virage. « On est en train d'assister à une déroute financière et écologique de l'énergie d'avant. » Les lobbies écologistes restent cependant très puissants, estime-t-il, preuves en mains. Ils influencent la politique française de l'énergie au plus haut niveau. On trouve même un lobby vert allemand installé au sein même du ministère d'Agnès Pannier-Runacher ! « Une cinquième colonne », dénonce l'expert en politique énergétique qui le dit franchement : « C'est très grave. » Dans un contexte de conflit énergétique mondial et de défi lancé par Donald Trump, Fabien Bouglé en appelle aux parlementaires français pour mettre la lumière sur « le cancer antinucléaire qui s'est installé dans nos institutions ». BVoltaire
https://youtu.be/sx06YNWTxJ0 Les éoliennes tuent - Fabien Bouglé, BVoltaire
12 avril 2925
- «Incohérent», «irréaliste» : l’Académie des sciences étrille la nouvelle programmation pluriannuelle de l’énergie. «Le texte actuel n’est pas à la hauteur des enjeux de l’énergie, d’une importance extrême pour la France et ses citoyens» : le ton est donné. Dans un avis publié le 8 avril, l’Académie des sciences étrille la nouvelle programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE3) que le gouvernement s’apprête à entériner par décret. Ce document stratégique, qui fixe la trajectoire énergétique du pays pour 2025-2035, est jugé «peu rigoureux», «incohérent» et déraisonnablement favorable aux énergies renouvelables. - Le Figaro
9 avril 2025
- Vents contraires pour les fabricants français d’éoliennes en mer. A Saint-Nazaire et au Havre, des milliers d’emplois dépendent d’une filière à la merci de décisions politiques changeantes. - Le Figaro
- Au Sénat, la droite s’attaque aussi à la politique énergétique du gouvernement. Pour Stéphane Piednoir, sénateur LR du Maine-et-Loire, la majorité sénatoriale voulait un texte cadre du gouvernement. « Le groupe LR a voulu prendre les choses en main. Cent soixante-cinq sénateurs ont lancé récemment un appel au premier ministre pour lui rappeler leur forte attente. » La répartition des sources d’énergie entre le nucléaire et le renouvelable, le fameux « mix énergétique », suscite l’inquiétude du Sénat, où l’on s’interroge sur l’impact réel du renouvelable en estimant ces conséquences largement sous-évaluées. Si la réduction des gaz à effet de serre reste une boussole, la majorité sénatoriale ne veut pas oublier les mises en garde du haut-commissariat à l’Energie, qui craint une déstabilisation du système énergétique par les modulations imposées aux centrales nucléaires à cause des énergies renouvelables. « Le développement des énergies renouvelables intermittentes, solaire et éolienne, a multiplié par deux le prix de l’électricité et ce serait une provocation insensée que le gouvernement cède à la scandaleuse pression du puissant lobby des énergies renouvelables avant le débat parlementaire sur la programmation énergétique que le premier ministre François Bayrou à lui-même annoncé. » « Nous ne disons pas qu’il faut arrêter le renouvelable, mais il faut réduire fortement les aides à ces filières pour ne pas prendre le risque de déstabiliser la production. Quelles sont les conséquences des modulations sur les matériaux des centrales ? Il y a trop de questions fondamentales non résolues, souvent traitées par des raccourcis » Vincent Delahaye refuse d’opposer le renouvelable au nucléaire mais il attend toujours la démonstration sur la complémentarité des différentes sources d’énergie. En attendant, le sénateur Delahaye identifie trois urgences : la nécessité de trouver un accord sur la consommation des dix prochaines années, une décision sur le meilleur moyen de couvrir ces besoins et un cap à tenir pour faire baisser la fiscalité. - Le Figaro
8 avril 2025
- Protection des oiseaux : dans l’Hérault, un champ éolien mis à l’arrêt par la Justice. Les dix sociétés exploitant le champ sont reconnues coupables de destruction d'espèces protégées. Le jugement était attendu par les défenseurs de la biodiversité : le champ éolien d’Aumelas (Hérault) est mis quatre mois à l’arrêt par la Justice, avec exécution provisoire. Les sociétés qui exploitent ce champ sont responsables, selon la Justice, de la mort de 160 oiseaux d'espèces protégées, en particulier de faucons crécerellettes. Chacune des dix sociétés est condamnée à 500.000 euros d'amende (dont 250.000 avec sursis). L’ancien PDG de l’une d’elles, EDF Renouvelables, est condamné à six mois de prison avec sursis et 100.000 euros d'amende (dont 30.000 avec sursis). - BVoltaire Ndlr: compte-tenu de ce qu'ils empochent la peine est bien légère.
7 avril 2025
- Quand la Justice écoute le peuple : annulation du plus grand projet éolien ! On a donc appris, ce vendredi, que la cour administrative d'appel de Nancy « a annulé les arrêtés du préfet des Ardennes autorisant l’exploitation de 63 éoliennes » du Mont des Quatre Faux, à 40 kilomètres au nord-est de Reims. Ce, était considéré comme le champ éolien terrestre le plus puissant de France. Il était porté par EDF Renouvelables et Renner Energies, qui devaient installer 63 éoliennes pour produire la consommation de 250.000 habitants, environ. Dans son communiqué, la cour administrative d'appel estime que ce projet « génère ainsi de fortes visibilités en raison du nombre important d’éoliennes dans un rayon de 10 km déjà autorisées et atténuer les effets d'encerclement et de saturation visuelle pour les habitants ».
Vers une annulation, aussi, en Loire-Atlantique ? La situation est différente, pour ce projet d'éoliennes prévu à Vay, à 40 kilomètres au nord de Nantes. Il est d'une part bien plus modeste : quatre éoliennes, seulement. En 2022, la cour administrative d'appel de Nantes avait enjoint le préfet de délivrer l'autorisation environnementale, jugeant qu'il n'y avait « pas d'impact sur les monuments historiques » ni « d'effet d'écrasement » pour les habitations. Malgré l'opposition de la commune de Vay, de l'Association pour la valorisation des écosystèmes naturels et des interventions respectueuses (AVENIR) et d'une dizaine d'habitants qui avaient choisi de continuer leur combat et saisi la même juridiction pour tenter de faire annuler ce nouvel arrêté préfectoral. Ce vendredi 4 avril, c'est le rapporteur public qui a créé l'événement en demandant l'annulation de l'autorisation environnementale, en la justifiant par une « atteinte excessive à la commodité du voisinage ». La suite de ses justifications est particulièrement intéressante : il fonde ce revirement en soulignant que « les contours de cette notion ont évolué » face à la multiplication des projets et à « l'hostilité croissante de la population ».
En un mot, la Justice est capable de revoir sa copie (ce qui n'est pas un scoop), mais aussi de redéfinir ou de préciser certaines notions et, enfin, de tenir compte de « l'hostilité croissante de la population ». Il y a là de quoi méditer, et pas que sur les éoliennes... BVoltaire
5 avril 2025
- La justice s’oppose à la construction du plus grand champ éolien de France.
Clap de fin pour un projet vieux de vingt ans et un contentieux de huit ans. La cour d’appel administrative de Nancy vient d’annuler l’autorisation de construction d’un champ de 63 éoliennes du Mont des Quatre Faux (Ardennes), le plus grand projet terrestre en France. Les origines du dossier remontent en réalité à 2005. Il avait alors été lancé par un spécialiste belge des énergies renouvelables, Renner, avant qu’il en cède une participation de 50 % en 2014 à EDF Renouvelables. En 2017, le préfet des Ardennes accordait une autorisation aux futurs exploitants. Plusieurs recours ont été déposés depuis, jusqu’à la décision du 3 avril. La cour a notamment jugé que « les seuils d’alerte admis pour apprécier le phénomène de saturation visuelle sont largement dépassés ». Le champ aurait été situé sur un « vaste plateau composé de terres agricoles peu boisées offrant de larges vues et comportant peu d’obstacles visuels », comme la cour le précise. Mais le dossier n’est peut-être pas encore bouclé. EDF Renouvelables peut encore déposer un recours devant le Conseil d’Etat. - Le Figaro
- Tout est tombé à l'eau: cette base militaire va accueillir les nouveaux avions Rafale. Deux maires ruraux doivent abandonner leurs projets éoliens
La BA 116 de Luxeuil les Bains va accueillir dans les prochaines années plusieurs Rafale, un regain d'attractivité pour la Haute Saône qui pourtant met fin au projet éolien de 2 maires de petites communes.
2 avril 2025
- Chaos à Heathrow : le « net zéro » en cause ? il se trouve en effet que Heathrow disposait bien, jadis, d’un générateur de secours au diesel, mais celui- ci a été remplacé avec une chaudière à « biomasse », bien plus acceptable du point de vue des gourous du réchauffement. Mais alors que le générateur diesel qui l’a précédée était capable de prendre le relais en cas de panne de courant, la chaudière à pellets avait besoin d’être alimentée par l’électricité du réseau habituel – qui précisément ne fonctionnait plus – ne pouvant tourner de manière indépendante.
Sachant que même une très brève interruption du courant électrique peut perturber le fonctionnement d’un aéroport pendant plusieurs heures, selon UK Power Networks Services, on se demande ce qu’il en sera lorsque réseau britannique dépendra encore davantage sur les sources « fatales » que sont l’éolien et le photovoltaïque, qui ne produisent rien lorsque la lumière du soleil fait défaut ou que le vent est trop faible… ou trop fort. - Réinformation.tv
29 mars 2025
- Face au développement massif de l’éolien et de l’agrivoltaïsme, face à l’explosion du prix de l’électricité, nous appelons à une manifestation dans tous les départements le 24 mai 2025
Chaque jour de nouveaux projets d’éoliennes en terre ou en mer et d’agrivoltaïsme sont imposés contre la volonté des communes. Face à ces menaces de plus en plus grandes, de nombreux citoyens et élus locaux expriment le besoin de manifester leur opposition auprès des pouvoirs publics. Ils exigent une politique énergétique sérieuse, raisonnée et évaluée par les parlementaires.
Le gouvernement veut imposer par idéologie et sans justification rationnelle le développement massif de l’éolien et de l’agrivoltaïsme. Il faut revoir la PPE. Etre entendu dans chaque département comme au niveau national. - RETM (Réseau Energies Terre&Mer), Vent de Colère et Vent des maires.
28 mars 2025
- Je viens d'être invité par Sonia Mabrouk sur Cnews dans le contexte de la lutte contre les augmentations des factures électriques du français liées au développement des énergies intermittentes.
Cette émission a permis de dévoiler les infiltrations de nos institutions énergétiques à l'heure de la volonté d'Agnès Pannier-Runacher de passer en force par décret pour assurer le développement des éoliennes et des panneaux solaires.
Voici le lien vers l'émission à partir d'1 heure 15 https://www.dailymotion.com/video/x9gtqak - Fabien Bouglé
- Marine Tondelier, la patronne des Ecologistes, s’émerveille du bienfait du chant des oiseaux sur la santé psychologique des humains. Ne sont-ils pas à l’origine de sa vocation ? « Je suis devenue écolo en admirant la beauté des oiseaux », s’attendrit-elle, presque franciscaine. Mais est-ce compatible avec cette autre admiration qu’elle a pour les éoliennes ? Celles-ci détruisent l’habitat des oiseaux. Leurs pales assomment, blessent et hachent les oiseaux locaux, les oiseaux migrateurs, mais aussi nos lointaines sœurs ailées, les chauves-souris. En 2017, la LPO [Ligue de protection des oiseaux, NDLR] a publié une étude qui établit la mortalité moyenne à sept oiseaux par éolienne et par an, avec 75 % des espèces concernées protégées (en l’occurrence, elles ne le sont pas !). Le parc s’étant accru, cela porte à 60.000 le nombre d’oiseaux tués, par an, ces dernières années en France, et à un million aux Etats-Unis (d’après France Info, en 2021). Effarant. - BVoltaire
- Un sujet préoccupe le gouvernement, celui de l’effacement de la production nucléaire, au profit des énergies renouvelables. L’année dernière, EDF a ainsi renoncé à 28 térawattheures. Si la demande en électricité n’augmente pas et que les capacités de production continuent de croître, ce chiffre risque de grimper. Or, EDF a besoin de tirer le meilleur parti de ses centrales pour optimiser leur rentabilité. Comme toutes les installations industrielles gourmandes en capital, l’optimum économique est atteint quand elles tournent à plein. - Le Figaro Ndlr: Pas si préoccupé que ça car il prévoit une augmentation significative des renouvelables !
27 mars 2025
- Un pied dans le nucléaire, l’autre dans les énergies renouvelables. Endettés jusqu’au cou, a-t-on les moyens de courir tous les lièvres à la fois ? La réponse est probablement non, ce qui suppose des arbitrages. Faut-il alors privilégier le nucléaire ou les éoliennes et le solaire ? Sous la pression des lobbies écologistes, à Paris et à Bruxelles, nous avons déjà fait une première fois, sous François Hollande, le choix insensé de sacrifier l’atome français. Allons-nous, après avoir repris nos esprits en relançant le nucléaire, commettre la même faute ? Par les temps qui courent, où l’énergie vaut plus que tout, il est miraculeux de disposer de l’un des parcs de centrales les plus importants du monde. Il assure notre souveraineté grâce à une production électrique abondante, maîtrisée et décarbonée. Les besoins à venir, pour alimenter les voitures électriques ou les data centers géants, s’annoncent considérables, nécessitant de produire toujours davantage. Si la contrainte financière impose des choix, il serait irresponsable de ne pas donner une priorité absolue au nucléaire. Mais cela, il revient au Parlement d’en décider. - Le Figaro
26 mars 2025
- La future programmation énergétique de la France est mensongère. Le projet de programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE 3) que le gouvernement s’apprête à valider par décret est inefficace pour la décarbonation et coûteux pour l’Etat et les Français. En termes feutrés, le Haut- commissaire à l’énergie atomique la qualifie de « trop ambitieuse »… et le Sénat trouve ce projet « incohérent » et « déficient ».
Une autre voie est possible. Le chemin viable pour la décarbonation complète de la France en 2050 consiste à remplacer les énergies fossiles par des énergies décarbonées : électricité, biomasse, biocarburants mais à condition de se focaliser :
1) sur les secteurs les plus émetteurs de carbone. En 2019, 70% des émissions de CO2 provenaient de trois secteurs : le transport, le bâtiment et l’industrie ;
2) et de relever le défi de la hausse des besoins en électricité avec des marges de sécurité.
Le meilleur scénario donne la priorité au nucléaire et aux énergies renouvelables pilotables (donc pas aux éoliennes ni aux panneaux photovoltaïques) avec le maintien de la part du nucléaire et de l’hydraulique complétée par du gaz et du biogaz pour les pointes.
Ce scénario permettrait au moins 300 milliards d’économies d’investissement dans le système électrique (production + réseau).
Ce projet de PPE 3 entretient trois mensonges :
1) Sur la complémentarité entre l’énergie d’origine nucléaire et les énergies renouvelables intermittentes du vent et du soleil (EnRI) ;
2) Sur la sécurité apportée par les énergies intermittentes en entretenant la confusion entre la puissance électrique installée nécessaire pour éviter les coupures et la production cumulée d’électricité. Non seulement les besoins en électricité ne sont pas supérieurs à nos capacités de production mais la capacité de production des énergies renouvelables intermittentes du vent et du soleil est minime au regard des capacités installées ;
3) Et sur le coût du nucléaire qui reste la source d’énergie massive la moins chère pour les Français. - Economie Matin
24 mars 2025
- Le gouvernement souhaite promulguer sans débat parlementaire la programmation énergétique qui fait la part belle aux énergies intermittentes.
C'est pourquoi nous organisons avec 4 sénateurs une conférence de presse qui se tiendra le 1er avril à 8h30 au Sénat avec les interventions d'anciens dirigeants de la filière énergétique dont :
Henri Proglio, ancien Président d'EDF
André Merlin, ancien Président fondateur de RTE
François Goulard, ancien Ministre Vice-Président de Patrimoine Nucléaire et Climat
A l’invitation de Sénateurs, Députés et d’anciens dirigeants et spécialistes de la filière énergétique « Nous exigeons le report de la publication des décrets de la PPE qui, en l’état, contribuent à de nouvelles explosions de la facture d’électricité des Français, des entreprises et de l’industrie, tout en mobilisant des sommes considérables d’argent public sans aucune évaluation sur les prix objectifs en 30 ans. »
Vincent DELAHAYE Rapporteur de la Commission d’enquête sur la production, la consommation et le prix de l’électricité aux horizons 2035 et 2050
Vincent LOUAULT Rapporteur Energie dans le cadre du Comité de surveillance des Investissements d’Avenir (CSIA)
Stéphane PIEDNOIR Président de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques
Kristina PLUCHET Membre de la Commission de l’aménagement du territoire et du développement durable - FED
23 mars 2025
- « Faire barrage à tous les projets » : les opposants normands aux éoliennes réunis dans le Calvados. Les éoliennes, qu’elles estiment dangereuses pour la santé, laides et coûteuses, elles n’en veulent pas. Samedi 15 mars, à Vienne en Bessin, près de Bayeux, les associations réunies au sein de la fédération Belle Normandie Environnement ont fait le point sur les projets en cours et auxquels elles s’opposent - FED - Belle Normandie Environnement (65 associations)
19 mars 2025
- IL FAUT REVOIR LE PROJET DE DECRET DE PROGRAMMATION PLURIANNUELLE DE L’ENERGIE ET RETENIR UN SCENARIO DE PRODUCTION D'ÉLECTRICITÉ VRAIMENT PROTECTEUR DES FRANÇAIS, DU CLIMAT ET DE L’INTERET NATIONAL.
Les Français attendent du gouvernement une politique énergétique qui :
1. Réduise le coût de l’électricité,
2. Sécurise l’approvisionnement et la stabilité du réseau,
3. Protège le climat, les paysages et l’environnement,
4. Favorise l’emploi, la réindustrialisation des territoires, l’équilibre de la balance commerciale et la souveraineté nationale.
Le projet de décret de Programmation Pluriannuelle de l’Energie (PPE) publié par le gouvernent conduirait, s’il est adopté en l’état, à l’exact inverse de
ces attentes.
Il prolonge les politiques qui ont affaibli la France depuis 30 ans, fait doubler le prix de l’électricité, et gaspillé l’argent des Français dans des
énergies intermittentes, qui ne produisent de l’électricité que quand il y a du vent ou du soleil, sans les protéger contre les risques de coupures.
Cette électricité se déverse sur le réseau quand il y en a déjà trop. Son prix de revente est souvent négatif et l’écart avec le prix garanti aux producteurs
est payé par les Français, tandis qu’EDF doit ralentir ou même arrêter des réacteurs nucléaires, tout en continuant à en supporter presque tous les
coûts.
Le puissant lobby d’intérêts privés qui défend les énergies intermittentes attaque sans scrupules l’énergie nucléaire sur ses coûts, sans prendre
en compte que les nouveaux réacteurs dureront de 80 à 100 ans, seront fabriqués en France, avec très peu d’importations d’équipements, et
produiront de l’électricité indépendamment du vent ou du soleil. Alors que pour les panneaux solaires et les éoliennes, les équipements essentiels
sont importés et leur longévité est à peine de 15 à 20 ans avec d'énormes coûts cachés de raccordement et d'adaptation des réseaux.
Enfin ces énergies ont profondément bouleversé les territoires ruraux, la vie de leurs habitants, leur patrimoine historique et leur attrait touristique,
sans aucune évaluation sérieuse de l'impact environnemental et économique qu’aurait l'accélération de leur développement.
La reconquête des savoirs perdus dans la filière nucléaire prendra du temps. Mais rien n’est impossible si cette filière est soutenue fermement par les
pouvoirs publics, dans la durée, et avec une grande ambition industrielle. Elle deviendra même la colonne vertébrale de la réindustrialisation de
la France :
1- directement, par les centaines de milliers d’emplois très qualifiés qui seront créés ;
2- indirectement, en attirant industries ou data centers qui ont besoin d’une électricité stable, à prix compétitif et prévisible, et aussi en exportant
des réacteurs nucléaires civils dont le monde ne peut se passer pour atteindre la neutralité carbone.
Le projet de décret PPE conduirait, si on modélise tous les coûts du système électrique, à gaspiller plusieurs centaines de milliards d'euros d’ici 2035
et plus encore à l'horizon 2050, pour produire une électricité intermittente inutile, sans contribuer à diminuer les émissions de CO2.
Investir les centaines de milliards économisés grâce à une meilleure PPE, dans la décarbonation des secteurs les plus gros utilisateurs d’énergies
fossiles, industrie, transports et tertiaire-logement, est la seule voie raisonnable pour atteindre la neutralité carbone de la France en 2050.
C’est pourquoi nous tous, élus locaux, experts de l’énergie, associations soucieuses de la protection des territoires, des paysages et de
l’environnement, mouvements pour la défense du pouvoir d’achat des Français, nous demandons :
1. La suspension du projet de décret.
2. La mise à l’étude d’un scénario alternatif fondé sur des prévisions réalistes de la demande d’électricité – et pas notoirement
surévaluées – donnant la priorité à la sobriété, aux énergies renouvelables pilotables, biogaz, pompes à chaleur, géothermie, au
nucléaire et à l’hydraulique qui sont deux atouts majeurs de la France et qui lui permettent d’avoir d’ores-et-déjà une électricité
décarbonée à hauteur de 95%.
3. L’arrêt des subventions et garanties de prix pour tous les nouveaux projets d'énergie intermittente, dans l'attente des conclusions de
ces études.
Beaucoup moins coûteux que celui du projet de PPE et plus sécurisant pour l’approvisionnement en électricité, un tel scénario permettrait de
baisser le prix de l’électricité et de réaffecter plusieurs centaines de milliards d'Euros au financement des investissements nécessaires pour
atteindre la neutralité carbone, et pour l’effort de Défense Nationale. - cérémé
- PPE3 Un décret imposé en catimini qui engage l’avenir énergétique de la France
Paris, 12 mars 2025 – Le gouvernement s’apprête à fixer par décret, sans débat parlementaire, la Programmation Pluriannuelle de l’Énergie (PPE3), la feuille de route énergétique de la France pour la prochaine décennie.
Cette décision, qui engage l’ensemble du pays sur le long terme, privilégie un développement massif de l’éolien et du solaire, au détriment de la stabilité du réseau électrique et du pouvoir d’achat des Français.
Qu’est-ce que la PPE3 et pourquoi est-elle cruciale ?
La Programmation Pluriannuelle de l’Energie (PPE) définit les choix énergétiques de la France pour les 10 prochaines années. Son impact est déterminant : production d’électricité, prix de l’énergie, impact environnemental et souveraineté énergétique.
La version actuelle, la PPE3, prévoit :
🔹 Une augmentation massive de l’éolien et du solaire, avec une capacité installée multipliée par deux à quatre fois d’ici 2035.
🔹 Aucune véritable relance du nucléaire, alors qu’il garantit une électricité stable et décarbonée.
🔹 Un modèle instable, nécessitant en permanence du gaz ou des importations pour compenser les variations de production.
Ce choix, qui façonnera l’avenir énergétique de la France, est imposé sans débat public et sans vote du Parlement, alors qu’il affectera durablement l’industrie, l’économie et la vie quotidienne des Français.
Un projet qui affaiblit la souveraineté énergétique
🔹 300 milliards d’euros de dépenses inutiles, alors que 95 % de l’électricité française est déjà décarbonée.
🔹 Un réseau électrique fragilisé, nécessitant des investissements massifs pour gérer l’intermittence des renouvelables.
🔹 Une dépendance accrue aux importations de gaz, exposant la France aux crises énergétiques internationales.
Un coût exorbitant pour les consommateurs
🔹 Le prix garanti de l’électricité éolienne atteint 87,6 €/MWh, soit 65 % de plus que le prix moyen du marché.
🔹 80 % de la production éolienne est inutile pour la France et doit être exportée, souvent à perte.
🔹 Des subventions massives pour les opérateurs éoliens, même en cas de surproduction.
Un moratoire urgent et un retour à un débat démocratique
La FED exige que la PPE3 soit débattue au Parlement et qu’un moratoire immédiat soit décrété sur le développement de l’éolien et du solaire. La priorité doit être donnée à un mix énergétique fiable, compétitif et souverain, fondé sur des énergies pilotables comme le nucléaire et l’hydraulique. - FED
18 mars 2025
- Dans la nouvelle mouture de la programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE), mise en consultation le 7 mars dernier, le gouvernement a décidé de revoir à la baisse les objectifs du photovoltaïque. La raison ? Une consommation d'électricité bas-carbone qui progresse moins rapidement que sa production. Cette décision met en péril une filière qui trouvait enfin son rythme de croisière.
En effet, seuls les objectifs du développement solaire sont directement liés à la consommation d'électricité. Or, celle-ci augmente moins rapidement que prévu. Selon RTE, elle serait même beaucoup plus faible avec une demande estimée à 580 térawattheures (TWh) en 2035 contre 650 TWh initialement projetés. La raison : certains nouveaux usages électriques ont pris du retard, au premier rang desquels l'électrification du parc automobile français.
Les nouveaux projets photovoltaïques vont pourtant s'avérer moins attractifs pour les particuliers. Avec ce nouveau système tarifaire, le tarif de rachat devrait être divisé par trois, passant de 12,76 centimes d'euros le kilowattheure à 4 centimes. De même, la prime d'installation, qui est aujourd'hui comprise entre 1 000 et 1 500 euros, sera divisée de moitié. D'ailleurs, ces mesures seront rétroactives au 1er février. Toutefois, une baisse de la TVA à 5,5 % est à prévoir au 1er octobre 2025.
Dans un courrier, ils fustigent l'absence de "vision globale" derrière cette feuille de route notamment sur le nucléaire qu'ils jugent relégué au second plan. Deux visions décidément irréconciliables du futur énergétique de la France s'affrontent. - novethic
16 mars 2025
- L’implantation des champs éoliens atteint des proportions alarmantes, notamment en ex-Poitou-Charentes, où les paysages sont littéralement défigurés. Le site Popeol-Beta permet de visualiser en temps réel cette industrialisation brutale des territoires. Derrière le vernis de la transition énergétique, c’est une foire d’empoigne où seuls les intérêts économiques dictent les décisions, au détriment des habitants et de l’environnement.
(J.L. Butré)
«Des “tours Montparnasse” tout autour de chez nous»: quand les départements de l’ex-Poitou-Charentes sont saturés d’éoliennes. Par Fabien Paillot
« une saturation injuste et une exaspération immense »...... FED
12 mars 2025
- 380 éoliennes aujourd'hui, construits et en cours d'installation plus le champ offshore d'Oléron qui comptera 140 éoliennes de 260 m de haut !
Rassemblement pacifique à Ruffec Place de la Mairie le 15 mars à 11 h. Saturation, dévalorisation, disparition du tourisme vert, diminution des surfaces agricoles, augmentation de la facture d'électricité. Arrêtons l'invasion des éoliennes - Asso3D
10 mars 2025
- Energies renouvelables : la folle fuite en avant !
Contrairement à ce que leurs promoteurs s’efforcent de faire croire, ces EnRI n’ont, et n’auront, aucun intérêt dans notre pays pour lutter contre le réchauffement climatique. Elles y contribuent même puisque les électricités qu’elles remplacent (nucléaire et hydroélectricité essentiellement) ont une « empreinte carbone » en analyse de cycle de vie (ACV) inférieure à la leur, selon les calculs de l’Agence pour la transition énergétique (ADEME). Faute de nucléaire leur développement entraînera la construction ou le maintien de centrales pilotables à gaz ou à charbon (comme actuellement en Allemagne) pour les assister les jours sans vent et/ou sans soleil. Les émissions de CO2 de la production française d’électricité augmenteront pour se rapprocher de celles, considérables, de l’Allemagne.
Elles ne permettront pas non plus de produire plus d’électricité car à consommation égale, leur production fera diminuer d’autant les productions des sources pilotables d’électricité décarbonée (nucléaire et hydroélectricité essentiellement en France). Il s’agit là d’un jeu à somme constante. - Leur développement prévu par la PPE 3 augmentera considérablement les risques de déstabilisation du réseau électrique, et donc de black-out, sauf à couper leur accès au réseau pendant les périodes critiques qui seront de plus en plus fréquentes. Il nécessitera un renforcement considérable du réseau électrique à l’échelle européenne, ce qui aura un coût faramineux.
La Commission de régulation de l’énergie (CRE) annonce pour cela 200 milliards d’euros, uniquement en France pour les 15 prochaines années, dont la plus grande partie pour permettre leur raccordement au réseau électrique.
Eoliennes et panneaux solaires devront être remplacées tous les 15 à 20 ans. Ils ne sont donc pas plus renouvelables et durables que les matières premières qui servent à les construire.
Les EnRI sont donc inutiles et mêmes nuisibles pour notre pays. Les sommes gigantesques dépensées pour leur développement ne feront qu’augmenter le prix de l’électricité pour les consommateurs (particuliers, industriels, commerçants, …) diminuant ainsi le pouvoir d’achat et la compétitivité de l’économie nationale. Et pour masquer cette augmentation considérable des factures d’électricité à l’opinion publique, les gouvernements ont aussi recours à des taxes sur d’autres énergies que l’électricité (carburants, gaz, …) et à des impôts pour financer ce développement. EconomieMatin
https://www.economiematin.fr/energies-renouvelables-la-folle-fuite-en-avant
- Le nucléaire durable surgénérateur est une nécessité technique et morale qui doit s’anticiper dès aujourd’hui: une décision arbitraire catastrophique
https://www.economiematin.fr/nucleaire-durable-surgenerateur-energie-france-gay
28 fév 2025
- Merci d'aider les associations de la fédération Environnement Durable qui luttent pied à pied contre l'envahissement des éoliennes et qui refusent le massacre de la France organisé par l'Etat - FED
Centre Val de Loire CHER ADEBS. Association Défense environnement boischaut-sud 2 La Brande 18160 Saint-Baudel 18160 Saint-Baudel
NON A L’EOLIEN, NON AU MEPRIS SOIREE INFOS VENDREDI 7 MARS 2025. 18H00. SALLE DES FÊTES DE CHEZAL-BENOÎT
Témoignages, projets et actions de notre association, mise à disposition d’affiches
Un verre de l’amitié et de la solidarité sera proposé a la fin de la réunion.
27 fév 2025
- La schizophrénie énergétique de l'Europe : entre greenwashing et réalités du terrain.
Paris le 10/02/2025. L'article du Canard Enchaîné "L’Europe sous électricité alternative" du 5/02/2025 met en lumière l'hypocrisie de l'Europe en matière d'énergie. On nous serine à longueur de journée avec les vertus des énergies renouvelables, mais la réalité est têtue : éolien et solaire sont intermittents et ne peuvent assurer une production stable.
Nos dirigeants, pris en flagrant délit de schizophrénie, persistent dans leur fuite en avant. L'Allemagne, championne de l'éolien et du solaire, a fermé ses dernières centrales nucléaires, plongeant le pays dans le noir dès que le vent faiblit ou que le soleil boude.
Résultat : nos factures explosent, et l'Europe, au lieu de miser sur une énergie fiable et décarbonée comme le nucléaire, se tourne vers le gaz de schiste américain, une aberration écologique et géopolitique. Pendant ce temps, on nous culpabilise alors que ce sont les choix énergétiques absurdes de nos gouvernants qui nous mènent droit dans le mur. Réveillons-nous ! - FED - Le Canard enchaîné
24 fév 2025
- Prix de l’électricité : comment en est-on arrivé là ? Les prix de l’électricité se sont envolés ces dernières année et l’Europe est plongée dans une grave crise énergétique. La guerre en Ukraine n’explique pas tout. La dérégulation du secteur ainsi que les énergies renouvelables intermittentes, notamment éoliennes et solaires, contribuent aussi au fiasco actuel. - EconomieMatin
https://www.economiematin.fr/prix-electricite-histoire-analyse-france-gay
- La France brade son électricité à l'étranger pendant que les factures des Français explosent.
Paris, le 13/02/2025 - RTE, le gestionnaire du Réseau de Transport de l'Électricité, se vante d'un record d'exportation d'électricité en 2024. Derrière cette façade triomphaliste se cache une réalité scandaleuse : les consommateurs français paient plein pot une électricité revendue à prix cassés à nos voisins, un scandale dénoncé par la Fédération Environnement Durable. Des chiffres éloquents : 89 TWh exportés, un chiffre record qui rapporte 5 milliards d'euros. Cependant, cette "façade triomphaliste" masque une réalité amère : l'électricité est bradée à 56,17 €/MWh, alors que les producteurs d'électricité issue des énergies renouvelables intermittentes (EnRi) la vendent à EDF entre 87,17 €/MWh (éolien terrestre) et 190 €/MWh (éolien offshore), sans compter les frais de raccordement payés par la collectivité !
Un "dumping énergétique honteux". Michel Faure, Vice-Président de la Fédération Environnement Durable, dénonce ce scandale : "Nos concitoyens, les dindons de la farce, sont obligés de payer deux fois : une fois pour produire une électricité intermittente, une autre fois pour financer sa revente. La France pratique un dumping énergétique honteux avec des prix à l'exportation affichant des rabais de 30 à 70 % sur ses prix d'achat aux producteurs d'EnR intermittentes !"
La supercherie. Au lieu de reconnaître son incapacité à gérer la production d'énergies renouvelables intermittentes et non maîtrisée - éolien et solaire -, RTE préfère crier au succès. Mais cette fuite en avant est une catastrophe pour le porte-monnaie des Français et pour notre sécurité énergétique.
L'urgence. La Fédération Environnement Durable appelle à "mettre fin à cette gabegie énergétique" et à "cesser de dilapider notre électricité". La France doit revoir sa stratégie, investir dans une production "enfin maîtrisée", au service de l'intérêt national, et non au profit de nos voisins. - FED
- A Nedde, en Haute-Vienne, cela faisait des mois que les opposants aux éoliennes comptaient les chauves-souris et les enregistraient la nuit, avec le faible espoir d’ébranler le projet visant à ériger trois machines de 150 mètres de haut, quand une nouvelle inattendue est tombée : l’armée a rendu un avis défavorable à leur implantation. En conséquence, la préfecture a rejeté la demande de l’entreprise. Le dossier, préparé pendant plusieurs années, a été rangé dans les cartons. - Le Populaire du Centre
- Dans la Vienne, la commune de Chenevelles se mobilise contre un projet de cinq éoliennes, des mâts de près de 200 mètres de haut. Le paysage alentour est déjà marqué par la présence de plusieurs projets éoliens. 90% des riverains ont voté contre. Mais, le porteur de projet maintient. - FR3
21 fév 2025
- Requête déposée contre l'ADEME pour refus de transmission des données sur les chiffres du CO₂ évité par l’éolien
Paris le 19/02/202. La Fédération Environnement Durable (FED) annonce qu'une requête a été déposée devant le Tribunal Administratif de Nantes contre l’Agence de Maitrise de l’Energie (ADEME), qui refuse de communiquer les données scientifiques et techniques justifiant les économies de CO₂ attribuées aux champs éoliens.
Depuis plus de 20 ans, l’implantation massive des éoliennes en France repose sur un postulat : elles réduiraient significativement les émissions de gaz à effet de serre du pays. Ce chiffre est l’argument central utilisé pour justifier des milliards d’euros de subventions publiques et pour délivrer les autorisations de nouveaux champs.
Devant le silence de l’ADEME, la FED n’a eu d’autre choix que d’engager une procédure judiciaire pour obtenir ces données essentielles.
La FED refuse que des décisions politiques majeures reposent sur des chiffres opaques, jamais vérifiés et potentiellement trompeurs.
19 fév 2025
- Aujourd’hui 500 éoliennes ! Et demain ?
Rassemblement pacifique. Venez nombreux pour manifester contre l’invasion des éoliennes sur nos territoires
Ruffec Place de la Mairie 15 Mars 2025 11h
Saturation : les implantations se poursuivent sur nos territoires si nous laissons faire les promoteurs
Dévalorisation : nos maisons perdent de 30% à 50% de leur valeur
Disparition du tourisme vert : les éoliennes repoussent les touristes, d’où un impact sur les commerces, les restaurants, les gîtes, …
Diminution ders surfaces agricoles : perte de notre indépendance alimentaire
Augmentation de nos factures d’électricité : la taxe CSPE continue d’augmenter
STOP à tout projet éolien en Sud Vienne, Sud Deux-Sèvres et Nord Charente
Stop éolien, ADEPEN, ADPEB, APEPCA, Apache, Arrêtez les éoliennes, Bien vivre à Genouillé, Brisevent, ECC, Eostress Nord Charente, Horizon Naturel Pleuvillois, Rapasse, Stop Eolien Mellois, Vent Debout’Chage, Vent Contraire, Vents et Contrevents, Vent Funeste
- Conseil d'Etat (Alpe 1 Mag) Le projet éolien sur la montagne d'Aureille enterré par le Conseil d'Etat. es pales d'éoliennes menaçaient deux oiseaux : le gypaète barbu et le vautour moine.
- Extraits: éoliennes en mer : à Saint-Nazaire, la filière se fait porter pâle. La belle histoire de la relance verte bat de l’aile. Alors que le gouvernement multiplie les annonces en faveur de l’éolien, à Saint-Nazaire, le secteur fait grise mine.
Il n'y aura jamais d'éolien souverain français, puisque dans les éoliennes, il y a du balsa équatorien et les éléments principaux, notamment les aimants permanents ou les terres rares, viennent de Chine. Puisque le facteur de charge d’une éolienne est de de 23 % (données Wind Europe) et que celui du nucléaire est de 70 %, il faut donc installer trois fois plus de puissance éolienne que de puissance nucléaire, pour un coût en mégawatts trois fois supérieur. Les éoliennes terrestres ont coûté 100 euros le mégawattheure et les éoliennes en mer ont coûté 200 euros le mégawattheure. Le coût cash du nucléaire est de 33 euros le mégawattheure et son prix de marché était de 58 euros le mégawattheure, en 2024. Quand j'entends un ministre parler du coût au mégawatt qui a baissé pour les éoliennes, c'est juste de l'incompétence ou, au moins, de la non-compréhension de ce qu'est le système énergétique français. - BV - Fabien Bouglé
- En Allemagne, la CDU relance le débat sur la sortie du nucléaire. L’Allemagne affiche les coûts de l’électricité les plus élevés d’Europe, soit 416,20 euros le mégawattheure (245,78 euros pour la moyenne du continent). L’Allemagne est devenue en 2024 le deuxième plus gros importateur d’électricité « made in France », derrière l’Italie. Une courte majorité d’Allemands considère que la décision de sortir du nucléaire était une erreur. Une remise en activité des trois derniers réacteurs est également envisageable à condition que les coûts techniques et financiers restent raisonnables ajoutent timidement les chrétiens démocrates. L’AfD évolue sur une ligne similaire, dont l’objectif vise d’abord à dénoncer - tout comme la CDU - le bilan « désastreux » des Verts au gouvernement. - Le Figaro
18 fév 2025
- Ambérac, Coulonges, Villognon et Xambes (Charente) Arrêté de refus (base aérienne militaire de Cognac)
- Véhicules électriques. Assurance, pourquoi les coûts de réparation des véhicules électriques explosent. Dans le détail, les véhicules hybrides sont les plus chers à réparer (15,7 % de plus que la moyenne), juste devant les voitures électriques (14,3 % de plus). Le véhicule Diesel se situe dans la moyenne, tandis que l'essence bénéfice d'un coût moindre (5,2 % de moins). Des pièces chères, des matériaux difficiles à réparer - Les Echos
17 fév 2025
- Alors que a consommation d’électricité en 2024 s’établit selon RTE* à 449,2 TWh, soit une baisse de 6,4 % par rapport à la moyenne 2010-2019, reflet systémique du déclin et de la stagnation de l'économie de la France, la PPE3 alerte pourtant sur une prétendue urgence et la nécessité d’augmenter la production d'électricité. Cela justifierait des investissements massifs dans les énergies intermittentes (éolien et solaire), avec une ambition d’implantation trois fois supérieure à aujourd’hui. L’objectif serait d’ajouter environ 111 TWh pour l'éolien (terrestre et offshore) et 64 TWh pour le solaire photovoltaïque, afin d'atteindre une production totale de 640 TWh.
Un choix aberrant, d'autant plus que ces sources d'énergie dépendent des aléas climatiques et sont incapables de garantir une production stable et continue.. Derrière les annonces triomphalistes de RTE vantant les exportations d’électricité ou les réductions de CO₂, la réalité est bien plus sombre. Ces chiffres traduisent un affaiblissement profond de l’économie française et une désindustrialisation accélérée.
Transition énergétique coûteuse : L’investissement dans des solutions intermittentes comme l’éolien et le solaire a fragilisé le réseau, généré des surcoûts abyssaux, et mis à mal la stabilité énergétique nationale. - FED
- La finance verte n’a plus le vent en poupe. Les fonds dédiés à la transition écologique sont en perte de vitesse. Le mouvement de désillusion s’accélère avec l’arrivée de Donald Trump. Dans toute l’Europe s’est levée une vague de protestation, venue des agriculteurs, contre les réglementations en faveur de la transition climatique. Le risque est que les législateurs qui vont les reprendre, sous la pression de l’opinion publique, aillent au-delà de la simplification et abandonnent les ambitions européennes dans le domaine de la finance durable. - Le Figaro
15 fév 2025
La Programmation Pluriannuelle de l'Energie (PPE3) : sabotage Energétique de la France.
La Programmation Pluriannuelle de l'Energie (PPE3) du gouvernement est un véritable affront à la raison et aux intérêts de la France. Loin d'être une feuille de route pour un avenir énergétique sûr et abordable, ce plan semble avoir été conçu sur mesure pour alimenter massivement, avec l'argent public, les promoteurs des énergies renouvelables, au détriment de notre indépendance énergétique et du portefeuille des Français.
Des objectifs de consommation électrique irréalistes, volontairement surévalués pour favoriser les énergies intermittentes.
Une consommation électrique en berne. Alors que a consommation d’électricité en 2024 s’établit selon RTE* à 449,2 TWh, soit une baisse de 6,4 % par rapport à la moyenne 2010-2019,
Le nucléaire et l'hydraulique, piliers de notre indépendance énergétique, sacrifiés sur l'autel des intérêts privés de l’éolien et du solaire.
Une stratégie énergétique incohérente, des lacunes abyssales:
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Des chiffres de consommation prévisionnels arbitraires,
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L'absence de démonstration de la sécurité d'approvisionnement
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Une mauvaise priorité des moyens de production
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Un traitement anti-scientifique du stockage de l'énergie
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Une négligence des risques climatiques
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Une ignorance des conséquences des prix négatifs
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Une approche superficielle de la sobriété énergétique
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Une absence de transparence sur le coût énorme des infrastructures
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Depuis l'apparition des champs d'éoliennes dans les années 2000, le résultat est catastrophique : une hausse incontrôlable et vertigineuse du prix de l'électricité pour les ménages.
La Fédération Environnement Durable (FED) exige l'arrêt immédiat de l'implantation de nouvelles éoliennes terrestres et offshore, ainsi que de l'agrivoltaïsme, véritables catastrophes énergétiques et environnementales. Face à ce scandale, la FED appelle à un sursaut national : la priorité doit être donnée aux énergies pilotables, fiables et souveraines, et non à ces illusions coûteuses et destructrices. La France mérite une politique énergétique rationnelle et indépendante, fondée sur des faits scientifiques et non sur des dogmes idéologiques dictés par des intérêts privés.
- RTE distille ses statistiques 2024 et face à la pauvreté des commentaires journalistiques, ECC propose une analyse critique.
Les chiffres officiels (RTE- CRE, ministère…)
Systèmes pilotables bas carbone (nucléaire et hydraulique): 436 TWh 81,33 %
Systèmes pilotables thermiques (gaz, thermique déchets, fuel, charbon): 30 TWh 5,54 %
Systèmes non pilotables bas carbone (éolien, solaire): 70 TWh 13 %
En 2024, la production d’électricité s’est établie à 536,5 TWh ; cette production se décompose ainsi :
Fin 2024, la puissance installée se monte à 153 GW environ et les moyens non -pilotables connectés (ENRi) se montent à 48,2 GW ; les ENRi se décomposent comme suit : 24,12 GW éoliennes terrestres, 22,6 GW solaire, 1,5 GW éoliennes en mer ; les moyens non-pilotables représentent maintenant 31% de la puissance installée.
Les facteurs de charge (FC) se montent à 23,11 % pour les éoliennes terrestres et à 11,8% pour le solaire. Le FC des éoliennes terrestres reste dans la moyenne 2013- 2024, soit 15 ans, (23,01%).
La consommation s’établit à 449,2 TWh ; le montant des pertes en réseau (inclus dans le chiffre de la consommation) n’est pas divulgué.
Les exportations (nettes des importations) se sont élevées à 89 TWh ; RTE chiffre à 5 milliards d’euros, le montant financier net que rapportent ces exportations nettes.
Compte tenu de la part des productions bas - carbone, le mix électrique français n’a émis que 21,3 kg eq CO2 /MWh produit (un tiers de moins qu’en 2023) ; c’est l’un des plus performants du monde.
Analyse critique et anti-commentaires :
Le résultat des émissions de CO2 du mix français, contredit totalement la recommandation du ministère dans son « guide pour l’élaboration des études d’impact - éoliennes terrestres » .
Selon l’ADEME, un kWh produit par une éolienne terrestre provoque une émission de 12,7 gr eq CO2. Le taux d’émission du mix français se monte à 21,3 gr CO2/kWh ; la production supplémentaire de kWh éolien terrestre dans ce mix, permettra donc d’éviter (21,3–12,7) gr eq CO2 = 8,6 gr de CO2 par kWh et non les 300 gr affichés dans le Guide ministériel. Et ici, on fait abstraction du CO2 émis par la logistique des matériels qui viennent d’Asie du Sud Est, de la destruction des puits de carbone (artificialisation des sols et déploiement des réseaux dans les territoires).
- Allemagne: puissance installée: 63 540 MW (éolien terrestre) , 9 220 MW (éolien en mer). Total 72 760 MW. Les 14 et 15 février, la production éolienne ne représente que 1% de la capacité installée !
14 fév 2025
- Montmorillon (86500) : une motion contre l’essor des énergies renouvelables. Trop d’énergies renouvelables. Le conseil municipal a adopté à l’unanimité la motion contre le développement important des projets EnR (énergies renouvelables) sur le territoire de Vienne et Gartempe, déjà adopté par la communauté de communes. Il n’y a aucune retombée économique pour la commune, les taxes vont à la CCVG » - Vent de Raison
13 fév 2025
- L'Europe sous électricité alternative - Le Canard Enchaîné
- La Sté ERL, qui gère le champ éolien de Bernagues, déjà visé par des procédures de démantèlement, est poursuivie pour la mort d'un aigle royal, espèce protégée et menacée. - Midi Libre
- Les éoliennes industrielles et la biodiversité sont incompatibles. Le collectif 34-12 se bat pour faire démonter 9 machines - Midi Libre
- Côte d'Or. Le Conseil d'Etat dit non à un projet de 14 éoliennes - Le Bien public
12 fév 2025
- Avis défavorable du commissaire enquêteur pour le projet agrivoltaïque de 130 ha de Millac(86).
10 fév 2025
- Eoliennes en Charente: en service 140, projets autorisés 81, en construction 40, à l'étude 105-126 soit 366 à 387 !
8 fév 2025
- La Cour Administrative d’Appel de Bordeaux a rendu le 25 avril 2023 ( 21BX04711) un arrêt très intéressant sur le sujet du PLUI et l’utilisation qui peut en être fait pour empêcher un projet éolien. La Cour se livre à une analyse détaillée des étapes de réalisation et de modification d’un PLUI et elle a au bout du compte validé le processus engagé par la communauté de communes du Haut Val de Sèvres. Je ne saurais trop vous recommander de rencontrer vos élus et de les convaincre d’obtenir dans le PLUI à venir ou dans une modification de ce PLUI que soient insérés des obstacles au développement éolien ( distances de 200 mètres des boisements et cours d’eau pour protéger la biodiversité en classant ces bandes de terrains en zone N, limitations des hauteurs de construction pour préserver les paysages - juste dans les parcelles convoitées par les promoteurs, inscription des zones humides avec interdiction d’y construire…) et en prenant la précaution d’éviter toute mesure de portée générale sur tout le territoire de la communauté. Michel Faure a attiré fort justement mon attention sur cet arrêt et il faut vraiment persuader vos élus que cette décision montre la voie pour se mettre à l’abri de la menace éolienne.
Il est temps que les maires ruraux s’allient pour obtenir que les communautés auxquelles ils appartiennent ne se défaussent pas du sujet du développement des énergies renouvelables sur leur territoire. Bien cordialement. - Dominique de Pontfarcy
- Mouterre sur Blourde (Vienne) (La Nouvelle République) "Le conseil municipal n’a pas voté de zones d’accélération d’énergies renouvelables. Certains projets existent déjà à Pouillac, les terrains du Banchereau. Les objectifs assignés du PCAET pour 2050 annoncent des besoins de 147 gigawatts/an en éolien et 172 gigawatts/an en solaire, les postes sources envisagés par RTE de 400 MW et de 225 MW répondront aux ZAENR inscrites par les communes du territoire. Cela posera bientôt un problème de solidarité entre les villes et la campagne. Devons-nous subir les dégradations paysagères pour que certains qui vivent bien dans les villes puissent continuer à avoir un cadre de vie inchangé ? »
7 fév 2025
- Londres: le Premier ministre Keir Starmer a annoncé que les permis de construire du nucléaire civil seraient délivrés plus vite. Il propose aussi d'étendre la liste des sites éligibles pour accueillir de nouveaux réacteurs nucléaires. Alors que ses grands projets de réacteurs nucléaires se font attendre, dépassent leur budget et sont difficiles à financer, le Royaume-Uni cherche à simplifier les procédures administratives pour accélérer la construction de mini-réacteurs modulaires en Angleterre et au Pays de Galles. Or, sur le long terme, le recours à cette énergie doit être accru. Disponible à tout moment, contrairement aux éoliennes et aux panneaux solaires, le nucléaire est en effet un des piliers sur lequel repose le plan de
décarbonation britannique. Dans ce contexte, les petits réacteurs modulaires (Small Modular Reactors, SMR, en anglais) pourraient s'avérer très utiles. - Les Echos
- Belgique: « On sait que l'énergie nucléaire permet une énergie abondante, bas carbone. On veut que les ménages et les entreprises quittent les énergies carbonées comme le gaz ou le fuel », a déclaré mardi le Premier ministre dans son discours de politique générale.
Le retour de l'atome est une des promesses fortes de l'exécutif belge, entré en fonction huit mois après les élections de juin dernier. La coalition « Arizona », en référence aux couleurs des cinq partis qui la composent, veut pour cela modifier la loi belge de 2003 sur la sortie du nucléaire. Le texte prévoyait une mise à l'arrêt de tout le parc belge, au plus tard fin 2025, avant l'accord qui prolonge déjà deux des cinq réacteurs du pays jusqu'en 2035.
Les Echos
- (Avifaune (Lefebvre Dalloz) . L’impact d’un projet éolien sur l’avifaune et le juge face à l'impossible régularisation. Si un projet de parc éolien portera à des espèces protégées une atteinte qu’aucune prescription n’est susceptible de prévenir, le juge annule l’autorisation environnementale et n’a pas à surseoir à statuer pour permettre à l’exploitant d’obtenir une dérogation « espèces protégées ». CE 6-11-2024 n° 477317, Min. transition écologique
La cour administrative d’appel de Bordeaux, saisie d’un recours contre une autorisation environnementale relative à un parc éolien, l’annule en raison de son impact sur l’outarde canepetière, en danger critique d’extinction, et sur d’autres espèces protégées. À l’appui de pourvois en cassation, le ministre et l’exploitant reprochent à la cour de ne pas avoir sursis à statuer sur le recours en fixant un délai pour l’obtention d’une dérogation à l’interdiction de porter atteinte aux espèces protégées (C. envir. art. L 411-2). - Lefèbvre Dalloz
- Cigogne noire (Indre) (Nouvelle République) Dans l’Indre, la présence de cigognes noires aura-t-elle raison des éoliennes de Beaulieu ?
- Après l’annulation en février 2024 de l’autorisation d’installer un champ éolien à Thurageau, le projet semblait enterré. Mais la société RWE (anciennement Nordex), qui porte le projet depuis 2016, n’avait pas dit son dernier mot. Des éoliennes moins nombreuses mais plus puissantes - La Nouvelle République
6 fév 2025
- Nucléaire : quand la Cour des comptes outrepasse son rôle. https://www.economiematin.fr/nucleaire-edf-cour-comptes-rapport-gay
- Chine: lancement de 29 réacteurs nucléaires supplémentaires aux 58 réacteurs existants. La France et son électricité décarbonée à 95 % grâce au nucléaire ont une importante carte à jouer, à condition de ne pas prendre le risque de ralentir son rythme de développement.- Le Figaro
- Une bonne nouvelle peut en cacher une autre. En 2024, la France a battu son record d’exportation d’électricité, avec un solde net de 89 térawattheures (TWh) vendus. Le montant en valeur est désormais connu : ces exportations lui ont rapporté 5 milliards d’euros, selon le gestionnaire du réseau de transport d’électricité RTE, c’est un milliard de plus qu’en 2023. La remontée en puissance des centrales nucléaires d’EDF y est pour beaucoup, avec 361,7 TWh fournis contre 320,4 TWh en 2023. - Le Figaro
- Les EU réactivent leurs anciennes centrales nucléaires afin de répondre aux besoins électriques d l'IA - Les Echos
5 fév 2025
- Webinaire "EnR et Biodiversité" - Quels impacts et quelles solutions ? https://www.youtube.com/watch?v=wguMgUMcmx4
- La facture de la décarbonation du transport aérien européen ne cesse de gonfler. Selon le dernier rapport commandité par les principaux acteurs européens du transport aérien et de l'aéronautique, les investissements nécessaires pour atteindre l'objectif de neutralité carbone en 2050
s'élèveraient à 2.400 milliards de dollars. Et le temps presse. - Les Echos
- En Occitanie, et plus particulièrement dans l’Hérault, certains services de l’Etat feraient de l’excès de zèle transformant le développement de tous nouveaux projets éoliens en véritable parcours du combattant. Préoccupé par cette situation, le préfet entend bien faire appliquer une nouvelle doctrine. - La Tribune Ndlr: l'Etat contre l'Etat ?
4 fév 2025
- EN 53 SECONDES JANCOVICI « FLINGUE » EOLIEN ET SOLAIRE. Jancovici: il condamne ainsi sans appel la Programmation Pluriannuelle de l’Energie (PPE3) du gouvernement qui consiste à vouloir tripler l’éolien et le solaire avant 2035 en France. Essayer de singer les Allemands c’est une énorme bêtise ... https://environnementdurable.org/videos/jancovici.mp4
3 fév 2025
- Destruction d’espèces protégées : un massacre silencieux orchestré par les sociétés éoliennes
Paris, le 27 janvier 2025 – La Fédération Environnement Durable (FED) condamne avec la plus grande fermeté le mépris manifeste des sociétés éoliennes pour la protection des espèces menacées et appelle à une prise de conscience internationale face à ces atteintes répétées à la biodiversité.
L’affaire de l’aigle royal de Bernagues, commune de Lunas (34650) dans l’Hérault, massacré par une éolienne est un exemple criant des conséquences dévastatrices de ces infrastructures industrielles sur la faune. La FED appelle les gouvernements, les institutions et les citoyens à exiger et faire respecter des normes environnementales renforcées pour tous les projets industriels éoliens sur terre et offshore. Il est inadmissible de continuer à développer ces structures industrielles synonymes de destruction massive de la faune sauvage.
- La source d’énergie la plus sûre. À l’heure actuelle, le nucléaire serait une des sources d’énergie les moins meurtrières. « À production énergétique équivalente, il est trois cent cinquante et une fois moins meurtrier que le charbon, quarante fois moins que le gaz et à peine deux fois plus que l’éolien » (Le Monde, 27 mars 2022). Quant à l’éolien, sans même parler du préjudice pour les paysages, on évoque ses dangers pour la santé humaine et animale à proximité des éoliennes : vertiges, migraines, pression dans les oreilles, déprimes, stress et autres symptômes liés aux bruits, infrasons et basses fréquences… - BVoltaire
2 fév 2025
- La Programmation Pluriannuelle de l'Énergie (PPE3) : une stratégie énergétique coûteuse et suicidaire.
Un récent article publié par la Fondation pour la recherche sur les administrations et les politiques publiques (IFRAP) , intitulé "Électricité : chronique d'un désastre annoncé"(1) , analyse en détail les lacunes de la Programmation Pluriannuelle de l'Énergie (PPE3), portée par le ministère de la Transition écologique. La Fédération Environnement Durable, qui partage en grande partie cette analyse, estime que la PPE3, qualifiée de "catastrophe programmée", doit être abandonnée en raison de son manque de pertinence et de sa non-viabilité.
Dans un contexte économique difficile, la fédération dénonce un investissement jugé exorbitant de 400 milliards d'euros, associé à des bénéfices nuls et des risques de sécurité d'approvisionnement considérables. La PPE3 prévoit en effet de tripler la puissance des énergies renouvelables intermittentes (éolien et solaire) d'ici 2035, une ambition critiquée pour ses hypothèses biaisées et son coût élevé
Risques de déséquilibre, Inutilité environnementale, Données faussées, Coût disproportionné.
Conclusion: la fédération Environnement Durable appelle à l'abandon immédiat de la PPE3, considérant que cette stratégie énergétique manque de pertinence et de viabilité. Dans un contexte économique critique, elle estime qu'il est impératif de renoncer à un investissement aussi lourd, aux bénéfices inexistants et aux risques élevés. - FED - IFRAP
Ier fév. 2025
- Tout augmente ma brave dame, on le savait, mais personne n’avait encore pensé à ça : l’usager d’électricité britannique va devoir supporter des factures plus lourdes pour payer des producteurs d’énergies « renouvelables »… à ne pas en produire. Collectivement, la plaisanterie est estimée à jusqu’à 3 milliards de livres par an – plus de 3,5 milliards d’euros – qu’il va falloir débourser parce que le réseau national britannique ne peut pas absorber les kilowatts générés par un nombre croissant d’éoliennes.
Le coût de cette surproduction a été évalué par l’opérateur national du système d’énergie, NESO. Dès que le vent souffle fort, l’électricité injectée dans le réseau menace de surcharger les lignes de transmission. NESO intervient alors pour demander aux opérateurs de champs d’éoliennes de cesser leur production, et leur verse des « paiements de restriction » pour compenser leur manque à gagner.
En 2024, ce type de paiements a représenté un total d’un milliard de livres mais le budget augmente : NESO envisage son triplement d’ici à 2030, puisqu’on sait déjà que les réseaux d’acheminement ne seront pas développés au même rythme que les unités de production. - Réinformation.tv Ndlr: ne vous moquez pas des Anglais, c'est la même ineptie en France.
- Hydrogène : le gouvernement joue la montre, la filière craint une année mortifère. - Les Echos Ndlr: les industriels du secteur espèrent une pompe à fric comme pour l'éolien et le solaire.
- Le Haut Conseil pour le climat alerte sur les insuffisances de la stratégie énergétique française. Cette nouvelle PPE doit permettre de respecter l'objectif de baisse des émissions de la France de 50 % à horizon 2030, en passant « d'une énergie carbonée à environ 60 % en 2022, à une énergie décarbonée à environ 60 % en 2030 ». Et ce, grâce à une baisse de la consommation et à un recours croissant au nucléaire, à l'éolien en mer et au solaire. Elle pose aussi des objectifs en matière de biogaz, de chaleur renouvelable ou d'hydrogène. - Les Echos Ndlr: nos gouvernements s'éparpillent par idéologie et sous pression de lobbys. Cela entraîne des dépenses colossales inutiles avec en plus des objectifs déraisonnables..
- Nucléaire : EDF révise à la hausse ses prévisions de production d'électricité grâce à l'EPR de Flamanville - Les Echos