Haute Vallée de Nizonne

Liste des immeubles protégés au titre de la législation sur les monuments historiques et sur les sites dans le département de la Dordogne

Arrêtée au 1er Août 1980

 

DORDOGNE

 

Beaussac

Eglise romane à chevet plat et arrière choeur. Clocher roman sur porche couvert de tuile plate. Porte du 17e siècle, percée dans le côté sud.

Château d’Aucors, petit manoir périgourdin du 15e siècle, restauré au 17e siècle, bâti sur une falaise calcaire qui surplombe la vallée de la Nizonne. Une tour d'escalier polygonale fait la jonction entre deux corps de logis en équerre. Une tourelle en encorbellement agrémente la façade principale qui a été refaite au 17e siècle. Un puits de trente mètres de profondeur s'ouvre dans la cuisine.

Château de Poutignac, imposant manoir avec une grosse tour ronde et chemin de ronde sur corbeaux. Tourelle en encorbellement. Tour carrée formant corps de logis à fenêtres à meneaux. Autre corps de logis sur la face est, coiffé au 18e siècle d'un toit à la Mansart. Des communs sont accolés à l'habitation.

Inv. MH 12 octobre 1948 Inv.MH 6 Décembre 1948 In.MH 12 octobre 1948

Champeau et la Chapelle Pommier

Église saint Fiacr, l'ancienne paroisse était l'une des quatre prévôtés dépendant de l'abbaye de Brantôme. La construction de l'église romane date de la seconde moitié du 12e siècle, et du 13e siècle pour la façade occidentale. La chambre de défense au-dessus de l'abside fut vraisemblablement construite durant la guerre de Cent ans. Le rectangle de la nef précède un avant-choeur et une abside semi-circulaire à arcature. La sacristie carrée s'adosse au nord de l'avant-choeur.

Eglise de Champeaux, église romane à une seule nef. Chapelle ogivale sur la gauche. Clocher reposant sur une coupole ronde. Aux quatre angles de la coupole, piliers décorés de feuillages. Porche simple à quatre arcs.

Château de Bernardière, corps de logis central, murs d'enceinte et portail Henri II, tour du XIII e siècle, donjon du XIVesiècle et terrasses. Les Anglais, retranchés dans le bois Rudeau, sur le rocher des Bernardières, furent battus par Duguesclin. Antoine d'Authon, seigneur des Bernardières, après avoir vendu son château, bâtit celui des Combes. En 1518, il arme un navire et termine comme pacha d'Alger et amiral de la flotte ottomane sous le nom de Barberousse II en 1546. 
Le mur d'enceinte est percé d'un portail Henri II. Dans la cour intérieure, tour ronde du 13e siècle, découronnée, reliée par un mur d'enceinte à un donjon carré du 12e siècle. Les terrasses successives sont bordées de balustres Louis XIII. Une porte monumentale de même époque donne sur un escalier enjambant par deux arches un ruisseau.

Gisement de la Font Bargeix, dans la galerie utilisée au paléolithique supérieur, ont été localisées des représentations pariétales (figurations animales, féminines, ponctuations, signes) datées du Magdalénien supérieur.

Inv.MH: 27 septembre 1948 Inv.MH:24 juin 1948 In MH : 28 Novembre 1989

Connezac

Château. Façades, toitures, terrasses

Chapelle et murs d’enceinte

Château de la fin du 17e siècle, comprenant deux corps de logis en équerre ayant en bout trois pavillons. Cour fermée par un mur d'enceinte ayant, à l'angle, un pavillon carré avec chemin de ronde sur corbeaux. A l'angle opposé se trouvent des vestiges de corbeaux provenant de construction semblable. Très vaste cour d'honneur. Sur la façade sud, vaste terrasse en gradins.

Inv. MH5 octobre1946

Hautefaye

Eglise romane. Petit édifice d’origine romane modifié à la période gothique très modifiée à partir du XIXe siècle

Javerlhac

La chapelle Saint Robert

Eglise de la Chapelle St Robert

Ancienne forge, dite Forgeneuve et ses deux ponts sur le Bandiat

Deux ensembles formé par le site des Forges et délimités comme suit :

Premier ensemble : la Forge Neuve, section AD ; à partir de l’intersection de la limite des section AC-AD avec la limite communale Javerlhac et la Chapelle Saint Robert – Varaigne, la limite communale Javerlhac et la Chapelle Saint Robert- Varaignes, la limite communale Javerlhac – Teyjat, les limites Est et Sud du lieu-dit Forgeneuve, les limites Sud et Ouest de la parcelle n° 14, la traversée de la VC n° 7 de Javerlhac aux Ceseilles, la limite Sud de la parcelle n° 17, les limites des section AC-AD jusqu’à son intersection avec la limite communale (point de départ).

Second ensemble : la Forge de La Chapelle Saint Robert dite du « Logis », section AB : lieu-dit « Le Logis », parcelles n° 52 à 61 inclus, lieu-dit « La Forge de la Chapelle Saint Robert, parcelles n°70, 71 et 73

Eglise Saint Etienne

Château

In MH 12 octobre 1948 In MH 31 décembre 1976 In MH 31 décembre 1976 S. Ins 30 novembre 1979 In MH 12 Octobre 1948 In 29 Novembre 1974

Les Graulges

Eglise. L'église du 12e siècle comprend une nef terminée par un chevet plat. Le chœur sur plan carré est recouvert d'une coupole sur pendentifs et porte un clocher d'époque postérieure dont le sommet est moderne. La façade ouest est décorée d'une rangée d'arcatures, autrefois au nombre de sept. Ces arcatures, couronnées d'une archivolte en dents de scie, reposent sur des colonnettes dont les chapiteaux sont ornés de feuillages et d'animaux. Le portail a été remanié et le sommet de la façade est moderne.

Cl MH 18 février 1936

Lussas et Nontronneau

Château de Beauvais

Façade et toitures du château et de son pigeonnier. Le repaire noble apparaît dans un acte de 1450. L'édifice présente un corps de logis barlong entre deux grosses tours rondes aux angles sud-est et sud-ouest. La porte d'entrée ouvre sur un escalier en fer à cheval. Les lucarnes du toit sont à frontons. Les tours rondes ont conservé leur chemin de ronde sur corbeaux, avec de petits trous de tir sous la toiture. A l'intérieur, les seuls restes de la distribution primitive se trouvent au sous-sol, dans ce qui fut la cuisine. Un vieux puits avec toiture en dalles subsiste devant la façade nord, de même que le pigeonnier du côté de la façade sud.

Villa gallo-romaine

Ancienne chapelle de Fontroubade ou

Eglise Notre Dame Sainte Radegonde. En 1310, l'église est mentionnée comme « maison ou celle ». Une celle était un petit prieuré ou une dépendance d'abbaye. En 1747, pour une raison inconnue, le culte y est interdit et l'ordre de démolition donné. Cet édifice se trouve à l'extrême limite de l'influence saintongeaise et constitue, malgré son état de ruine, un exemple intéressant non retouché de l'architecture romane de la région. Son intérêt se trouve augmenté par la présence d'une cloche à inscription gothique et d'une pierre d'autel encore en place.

Inv MH 19 décembre 1973 ins MH 11 janvier 2011 In MH 21 Décembre 1984 In MH 01 Février 1988

Mareuil sur Belle

Ruines de l’église de Saint-Priest de Mareuil.

Petite église romane dont le chœur arrondi comporte deux rangées d'arcatures et cinq colonnes engagées. Au-dessous, cinq arcatures en plein cintre. Escalier menant au clocher récent. Porche en plein cintre à plusieurs arcs, le dernier étant souligné de pointes de diamant.

Eglise de Saint Pardoux de Mareuil. Edifice d'origine romane qui a subi d'importantes modifications au 15e siècle. Il a conservé, de la première période, une abside semi-circulaire avec sa toiture primitive en tuiles pierres posée sur la voûte, et un clocher dont l'étage du beffroi est décoré d'arcatures. Ce clocher de plan carré précède l'abside et renferme une coupole. Toutes les autres parties de l'édifice ont été recouvertes, au 15e siècle, de voûtes d'arêtes.

Château de Mareuil. Le château était le siège d'une des quatre baronnies du Périgord. Le troubadour Arnault de Mareuil, qui écrivit les « Saluts d'amour » de 1170 et 1200, est né dans ce château. L'édifice, en partie ruiné, est protégé par des fossés en eau. Sa forme est irrégulière. Il a été rebâti à la fin du 15e siècle, sur d'anciennes fondations. Le plan est triangulaire, flanqué de tours aux angles. Deux tours rondes encadrent l'entrée, constituée par une porte en anse de panier, donnant accès à la cour intérieure. Près de l'entrée se trouve la chapelle. En face de la porte d'entrée, dans l'angle opposé de la cour, s'élève le donjon carré qui renferme un escalier monumental. Les intérieurs sont généralement lambrissés et ornés de grandes cheminées de bois dans le goût du 17e siècle.

Château de Beauregard. Le château actuel fut rebâti vers la fin du 15e siècle, sur des fondations plus anciennes. La dernière prieure de l'abbaye de Fontaine y naquit. Elle fut tuée et brûlée à la Révolution, et repose dans l'église de Saint-Pardoux. Le corps de logis est flanqué de deux énormes tours à mâchicoulis, et est défendu au nord par une troisième tour désaxée sur la gauche. A l'est, chartreuse du 18e siècle à un étage, soudée à la forteresse en équerre. Des pilastres rejoignent le toit.

Château de Beaulieu

In 06 Décembre 1948 In 06 Janvier 1912 Cl MH 1862 In MH 24 Juin 1948 In MH 06 Décembre 1948

Rudeau Ladosse

Château de Bellussière, Tour. Le château se compose d'un corps de logis avec fenêtre à meneaux, tour ronde, tourelle en encorbellement et chapelle. Donjon dont la forme en fer de lance est assez rare et qui en ferait remonter la construction au 11e siècle.

Inv MH 13 janvier 1948

Saint Martial de Valette

Eglise: façade Ouest. Le porche se compose de trois archivoltes retombant sur des colonnettes monolithes. De type charentais, il s'en différencie cependant par son ornementation qui ne tient pas compte du clavage et se déroule en une frise historiée de divers animaux et personnages sur les archivoltes. L'iconographie en est obscure.

Inv. MH 4 Décembre 1942

Saint Martin Le Pin

Eglise: façade et toiture. L'église se compose d'une nef unique voûtée en berceau d'une travée voûtée en coupole servant de base au clocher et d'un chœur en hémicycle. Le portail ouvert sur la façade sud est richement décoré : trois archivoltes ornées d'une frise de personnages et d'animaux retombent sur le tailloir de colonnettes.

Inv. MH 4 Décembre 1942

Saint Sulpice de Mareuil

Croix monumentale.

Eglise. Eglise romane au porche orné de huit colonnettes avec bandeaux sculptés (anges, démons hippogriffes). A l'intérieur, chœur roman à colonnettes. Le clocher carré à arcades repose sur une voûte hexagonale, et est soutenu par quatre piliers à chapiteaux romans décorés de personnages, animaux et entrelacs. Une chapelle latérale a été ajoutée.

Croix à l’entrée du Château de La Faye. Grand bâtiment du 17e siècle, flanqué de deux pavillons dont un conserve des fenêtres à meneaux. A l'entrée du parc se dresse une croix à fût carré. Des feuilles d'acanthe ornent la partie du bas de la croix, qui porte la date de 1642, encadrant un Christ représenté debout, les mains liées derrière le dos. Les croix sculptées de cette époque sont rares en Périgord. Celle-ci a été volée et n'est donc plus visible.

In MH 05 Janvier 1948  In MH 24 Juin 1948 In MH 1948

Vieux Mareuil

Château de Chanet. Un premier bâtiment, le logis nord, flanqué d'une tour d'escalier, fut édifié à la fin du 15e siècle ou au tout début du 16e. D'importants travaux d'agrandissement sont entrepris dans la deuxième moitié du 16e siècle ou au début du 17e : creusement d'importants fossés ; construction d'une tour carrée couronnée de mâchicoulis ; édification d'un second logis (aile sud) ; mise en place de bâtiments à l'est clôturant l'accès de la demeure ; organisation d'un jardin est. Après ces travaux, construction d'un gros pavillon reliant le logis nord à la tour carrée, et de l'aile Est couronnée d'une chapelle au décor peint. D'importantes destructions ont eu lieu après 1824

Eglise Saint Pierre  Es Liens. L'édifice appartient au type des églises à coupoles à une seule nef, très répandu en Périgord. Il se compose de trois travées recouvertes de coupoles sur pendentifs et d'un sanctuaire en berceau. La travée précédant le chœur est élargie par deux grands formerets indiquant une amorce de transept. Dans la façade ouest s'ouvre un portail dont les multiples archivoltes retombaient sur des colonnettes monolithes aujourd'hui disparues. Comme dans la plus grande partie des églises de cette époque, les combles ont été surélevés pour servir de refuge aux époques de trouble et des échauguettes à mâchicoulis construites aux

angles, accusent un souci de défense. Le clocher carré qui s'élève sur la dernière travée en avant du chœur est de construction moderne et a sans doute remplacé un clocher plus ancien.

Grotte préhistorique dite de Fronsac. Cette grotte possède de nombreuses représentations gravées attribuables au paléolithique supérieur.

 in MH 15 Janvier 2009

classée MH 03 Septembre 1912 in MH 22 Juillet 1997

 

CHARENTE

 

Combiers

Eglise de Rozet ou de Rauzet

21 Octobre 1987 In MH  classée MH 14 Décembre 1992

Charras

Ancienne Abbaye de Fonvive ou de Grosbost

Château

Eglise Saint Vivien

 In MH 23 Octobre 1992  classée MH 5 Juillet 1993. 1992/10/23 : inscrit MH  classée MH 21 Septembre 1907

 

Bibliographie

• Base Mérimée

• Liste des immeubles protégés au titre des législations sur les monuments historiques et sur les sites dans le département de la Dordogne. Arrêtée au 1er Août 1980